Martin Levac: dans la peau de Phil Collins
1 novembre 2011 |
10h17
Par Hugues Albert
Journaliste
Qui n’a pas rêvé un jour d’être un Elvis, un Beatle, un Mick Jagger, un Jim Morrison, un Kurt Cobain, un Eddie Vedder? Martin Levac a réalisé son rêve, lui, en devenant la copie conforme ou presque de Phil Collins. Mais que de travail! Que de talent! Vingt ans les séparent, mais la ressemblance est saisissante, dans la voix et l’allure physique.
Autodidacte, Levac a suivi des cours de perfectionnement avec Paul Brochu, ex-batteur du trio de jazz UZEB. Il n’aurait pu trouver meilleur professeur, Brochu étant une sommité dans l’art de « drummer ».
Bande-annonce Dance into the light
Et comme il devait arriver, il a fini par rencontrer Phil Collins. Les deux sont devenus de grands amis. Ils sont aujourd’hui comme de vieux chums qui se plaisent toujours en présence l’un de l’autre par affinité et respect. « C’est toujours le fun de revoir Phil. C’est un homme simple, très généreux de sa personne. Il n’est pas mon idole pour rien. J’ai un grand respect pour le musicien mais un plus grand respect encore pour l’homme! »
L’adolescent qu’était Martin Levac quand il a découvert Genesis en 1986 a éprouvé tant d’admiration pour le célèbre groupe britannique qu’il a acheté tous ses albums, en passant évidemment par les tout premiers, à l’époque de Peter Gabriel. « Je suis un fan de tout ce que Genesis a réalisé, peu importe la période, Gabriel ou Collins. »
Mais il a toujours éprouvé un fort penchant pour le deuxième, en raison de sa créativité, de sa puissance vocale, qui ont atteint des sommets extraordinaires, confesse-t-il. Sa période préférée est celle des années 1980, celle où Collins s’est lancé dans sa carrière solo, celle qu’il reproduit aujourd’hui pour le plus grand plaisir des fans de Collins, qui sont aussi devenus des fans de Levac…
Dance into the light
Dans son spectacle « Dance into the light », Martin Levac est entouré de sept musiciens de Montréal, tous excellents : Jocelyn Couture à la trompette, Serge Arsenault au trombone, Sébastien Grenier au sax, Mathieu Groulx à la batterie, François Larouche à la basse, André Lavergne à la guitare et Sébastien Cloutier au clavier. C’est la meilleure rétrospective des grands succès solo de Collins dans un montage scénique saisissant.
Martin Levac est le meilleur interprète de Phil Collins, affirmation que cautionne Collins lui-même. La prestation est de deux heures et comprend 25 chansons.
Ce sera la première présentation de ce spectacle dans l’Est-du-Québec. Après Rivière-du-Loup, ce vendredi 4 novembre à 20 h, l’équipe descend à Rimouski puis à New Richmond.
À l’été 2011, plus de 20 000 billets ont été vendus au cabaret du Capitole de Québec dans le cadre de ce spectacle haut en couleur. Le même scénario va se répéter à l’été 2012 sur la même scène puisqu’on vient de signer un contrat pour 44 autres représentations.
Martin Levac vient en plus de lancer un album « A visible jazz touch of Genesis » où il performe dans un quatuor de jazz.
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