Les Vulgaires Machins au Sunset Bar de Rivière-du-Loup
« C'est une dynamique complètement différente. C'est beaucoup plus intime de jouer en mode cabaret acoustique. L'écoute est différente et les échanges plus personnels et intimes avec le public. On va jouer une vingtaine de chansons, dont 11 du dernier album. On a fait l'album pour se faire plaisir et relever de nouveaux défis et le spectacle est dans cette continuité. Un show à voir et à entendre », invite le leader du groupe, Guillaume Beauregard.
Le rendez-vous est donc donné vendredi à 20 h au Sunset Bar Spectacle de Rivière-du-Loup. À noter que la première partie sera assurée par Colin Moore, artiste folk-rock montréalais.
Acoustique
De l'acoustique plein les oreilles, voilà qui pourrait bien résumer le dernier album du quatuor, particulièrement avec la pièce « Je chante pour les sourds. » L'électronique laisse place aux mots. Le punk-rock se la joue country-style, mais sans délaisser le côté voyou.
Les paroles d'une chanson comme Triple meurtre et suicide raté : « (…) J'étais trop looser trop moron / J'avais trop la chienne pour juste me buter moé / Faque j'ai buté ma femme pis mes enfants avec (…) / Y parait que c'est d'même que ça se passe au Québec » trouvent écho dans une musicalité libérée des amplis.
Essoufflés les Vulgaires Machins? Il suffit d'écouter la pièce « Et même si » pour comprendre que c'est plutôt tout le contraire. « Et même devant l’adversité et le chagrin / Si toute bonne chose a une fin / On est loin d’avoir fini / Et même si y’a plus de malchance que de fun / Je n’échangerais jamais de place avec personne »
Un album acoustique qui au final laisse à la plume de Guillaume Beauregard toute la force des mots et parfois des maux de ses propres interrogations et réflexions. Le résultat est convainquant et le groupe, qui en est à son sixième album, a su encore une fois se renouveler tout en évitant le piège de la répétition et du succédané musical.
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