«Le temps que prennent les bateaux»
Tourné au Québec l’an dernier, « Le temps que prennent les bateaux » présente le St-Laurent tel que vu par Johanne Fournier. Diffusés dans plusieurs festivals de cinéma et à la télévision, ses films ont voyagé en France, en Italie et au Japon. Elle sera présente pour une discussion avec le public après la projection, mardi prochain le 15 mai 20h à la Maison de la culture.
Synopsis « Le temps que prennent les bateaux » - 55 minutes
Écrit et réalisé par Johanne Fournier
Les hivers qui gèlent les ports. Les ciels lourds. Les ateliers de réparation. Le tri des crevettes et des coquillages. Les transports de marchandises. Les silhouettes massives d’énormes bateaux qui semblent pourtant aériens sur la surface métallique de l’océan. Les femmes et les hommes au travail.
Comme dans une ode hypnotique et étrangement sereine au port de Matane, la cinéaste Johanne Fournier filme tout cela. Et plus encore. Magnifiquement photographié, dégageant un parfum de noblesse virile et de mélancolie rouillée, son film fait preuve d’une acuité rare. (Texte: Helen Faradji)
En 1976, Johanne Fournier passe derrière la caméra et croise le chemin de Vidéo Femmes à Québec où elle collabore à une trentaine d’oeuvres documentaires, d’essais ou de fiction comme scénariste, réalisatrice et monteuse. Après Montagnaises de parole (1992) et Ceux qui restent (1995), elle revient vivre à Matane, sa ville d’origine, en l997. Naît alors Larguer les amarres (1999), coréalisé avec sa fille Catherine Vidal. Puis, elle signe Poissons (collage) en 2004 et Cabines en 2007.
En première partie : Sullivan, court-métrage documentaire écrit et réalisé par Françoise Dugré. Les billets sont en vente au coût de 5$ via la billetterie du Centre culturel du lundi au vendredi de 9h30 à 17h30, par téléphone au 418 867-6666 ou en tout temps au www.centreculturelrdl.com
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