«Comment prévoir l’imprévisible»: plutôt moyen
Le film mise sur la renommée d’acteurs déjà, pour la plupart, bien connus. Cameron Diaz incarne Jules, l'entraineur d’une populaire série télévisée (du style « The Biggest Loser »), qui tombe enceinte de son compagnon de danse (Matthew Morrison de Glee).
Sa grossesse surprise ne l’arrêtera pas dans sa vie mouvementée et son plus gros dilemme se résumera à faire circoncire ou non son futur bébé. Wendy (Elizabeth Banks), quant à elle, se présente comme une experte des bébés, qui devient enceinte après deux années d’efforts acharnés à concevoir.
Sa grossesse tombe pile en même temps que celle de sa belle-mère, une somptueuse jeune mannequin aux bras du père de son mari, en éternelle compétition l’un et l’autre. Il y a aussi la grossesse non désirée d'une jeune femme, résultat d’une histoire d’un soir, Puis il y a Jennifer Lopez, qui, pour une rare fois, crève l’écran. Son personnage est, de loin, le plus sympathique et le plus attachant de tous. Finalement, il y a les pères. Les conjoints, les maris de ces dames, qui plient devant les hormones déraillantes de la gent féminine.
Sans être un flop total, le film « Comment prévoir l’imprévisible » est plutôt moyen. Pas mal trop long pour l’intérêt qui en résulte au final. On l’appelle comédie, mais dans cette salle de cinéma, c’était un silence presque total. Pas de surprises ni de gros fous rires. Quelques personnages un peu trop grotesques éclipsent la performance d’autres personnages un peu plus attendrissants et terre-à-terre.
Cinq histoires de grossesses présentées, somme toutes plausibles et généralement assez réalistes ne donnent malheureusement pas vraiment envie de donner la vie. Ni à la femme, ni à son homme, qui verra probablement la paternité comme un outil de castration sociale ou de domination féminine. Dommage…