« Ted », singulier et original
D’abord parce que rire autant en écoutant un film contenant un ourson en peluche comme personnage principal est assez déstabilisant. Aussi parce qu’un tel délire et une telle audace au cinéma est plutôt inhabituel. Enfin un film singulier et original…
Quand John était petit, il n’avait pas d’ami. Pas d’ennemi. Personne ne voulait de lui. Il n’avait d’autre confident que son ourson en peluche reçu à Noël, Teddy, pour lequel il fait un soir le vœu qu’il lui parle à son tour… au même moment que passe une étoile filante. Évidemment, son vœu se réalise, et rapidement, l’histoire fait le tour du monde.
Le jeune ourson est invité à des émissions télévisées et devient une vedette, sans jamais délaisser John. Puis le temps file, et l’ourson devient un « has been », un phénomène accepté de tous, mais ne suscitant plus l’intérêt général.
De son côté, John a grandi, vieilli et s’est engagé dans une relation avec la belle Lori, une jeune femme pleine d’ambitions. Sauf que John subit l’influence de Teddy, rebaptisé simplement Ted. Ce dernier est plutôt grossier et vulgaire. Il consomme régulièrement drogue, alcool et prostituées. Lori donne un ultimatum à John, c’est son meilleur ami poilu, ou c’est elle. C’est ainsi que Ted doit se trouver un appartement, un boulot, et se construire une vie bien à lui…
C’est dans un mélange d’humour grivois de premier niveau et de blagues salaces que se trame le film « Ted ». En fait, Ted, l’ours en peluche peut se permettre toutes les indécences, puisqu’il ne s’agit, justement, que d’un toutou. Un gros toutou pour lequel on pardonnera une préface plutôt ennuyante…
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