L’enlèvement 2: une histoire de vengeance

Dans ce premier film, l’ex-agent de la CIA retrouvait sa fille, enlevée lors d’un voyage à Paris, et tuait tous ceux qui avaient tenté d’introduire sa fille dans un réseau de traite des blanches.
Aujourd’hui, il nous revient dans son rôle de Bryan Mills pour le plaisir des amateurs de films d’action.
Lors d’un contrat de protection à Istanbul pour lequel son ex-femme Lenore, sur le point de divorcer à nouveau, et sa fille viennent le rejoindre, Bryan et Lenore sont pris d’assaut par un groupe d’Albanais en quête de vengeance. Leur fille Kim parvient à échapper aux ravisseurs et avec les conseils de son père, réussit à retrouver leur repaire. Une course folle dans les rues turques au volant d’un taxi volé et des scènes de fusillades et de combats à mains nues viennent pimenter un récit captivant.
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Je dois dire que j’avais particulièrement apprécié le premier volet de cette histoire. Le trafic humain était un sujet que je n’avais pas souvent eu l’occasion de voir au cinéma et le traitement de la réalisation m’avait beaucoup plu. Je m’attendais donc à beaucoup pour cette suite.
Sans être déçue, « L’enlèvement 2 » n’est malheureusement pas à la hauteur du premier film. L’action est bonne, intense et saisissante, mais elle tombe facilement dans le sensationnalisme avec un fusil au chargeur sans fin et quelques éléments questionnables. Comme si, en Turquie, tout un chacun peut s’enfuir dans des ruelles bondées sans que personne ne réagisse, et lancer des grenades du haut des toits, sans que la panique générale n’éclate.
Certes un excellent spectacle pour l’audience, mais bondé d’a priori décevants.
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