Des petites robes bien populaires
« J’ai envoyé mes écrits à trois éditeurs et, effectivement, j’ai entamé un processus avec l’un d’entre eux », révèle la jeune femme de 25 ans qui est à la fois très heureuse et surprise de l’impact de son blogue.
« Au départ, j’ai eu l’idée d’écrire ce blogue, que je postais seulement sur Facebook, comme un journal intime pas du tout intime. Je croyais que seulement quelques personnes de ma connaissance s’y attarderaient. Mais ce n’est pas ce qui s’est passé. J’avais beaucoup de commentaires sur mes écrits de la part de gens, hommes ou femmes d’âges différents. Ma 8e robe a reçu 319 visites pour les premières 24 heures de mise en ligne et je n’ai jamais publicisé mon blogue. C’est la première fois avec vous aujourd’hui, d’ailleurs », raconte Lindsay.
BLOGUE
En effet, le style d’écriture intuitif et authentique qu’utilise Lindsay est très accrocheur. Parfumées d’humour et de positivisme, « Les petites robes » racontent les péripéties véridiques de cette jeune professionnelle, un peu gauche, encore célibataire, mais toujours charmantes. « Tout est vrai, je ne sais pas inventer, assure-t-elle. J’ai 21 robes dans ma garde-robe, mais si les gens le souhaitent, je peux en acheter de nouvelles », ajoute-t-elle en rigolant.
« Pour moi, écrire c’est de la résilience, une façon de rebondir pour garder le moral et c’est moins cher qu’une séance de thérapie! Je ne peux pas écrire sur commande, je ne me définis donc pas comme une auteure », complète la blogueuse. En moyenne, chacun de ses blogues reçoit entre 200 et 300 visites les premières 24 heures et une moyenne de 25 visites par jour, par la suite.
Lindsay a travaillé auprès de nombreux politiciens comme conseillère politique. « Depuis que je suis toute petite, je rêve de changer le monde. À tous les jours en politique, nous pouvons, par notre travail, faire une différence positive dans la vie des gens. Pour moi, c’est la meilleure façon d’atteindre mon rêve, exprime-t-elle. J’ai eu la chance de travailler auprès de Raymond Bachand alors que j’étais encore étudiante. J’ai beaucoup appris de cet homme extraordinaire à l’intégrité intellectuelle peu commune. » Après d’autres expériences professionnelles, Lindsay a travaillé également au service du cabinet des Affaires autochtones ainsi qu’avec la ministre responsable des ainés, Marguerite Blais. C’est d’ailleurs quelques jours après les dernières élections que Lindsay, ayant perdu cet emploi qu’elle aimait tant, a commencé la rédaction des petites robes.
Elle est actuellement porte-parole pour Questerre Énergie où elle joue un rôle informatif sur les gaz de schiste auprès de la population. « Mon travail est important puisqu’il permet à chacun d’être mieux informé et prendre une décision mieux éclairée sur le sujet, peu importe la décision », précise-t-elle.
« Je ne sais pas si Les petites robes deviendront un roman ni ce que me réserve l’avenir mais je peux dire que je suis flattée qu’autant de gens prennent le temps de me lire, malgré leur quotidien chargé », conclut-elle. Pour suivre le blogue de Lindsay Jacques Dubé et se laisser charmer, l’adresse est : lespetitesrobes.wordpress.com.
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