Un premier rendez-vous du cinéma réussi
C’est donc à travers le regard d’Hugo Latulippe, parrain de ce premier festival, que les cinéphiles ont pu découvrir et partager les plaisirs du 7e art à Rivière-du-Loup.
Plusieurs personnes étaient présentes et ont pris la parole lors de ce cocktail. Pierre Lesage, l’un des maitre d’œuvre du festival ainsi que de l’École des métiers du cinéma et de la vidéo du Cégep de Rivière-du-Loup, soulignait que le travail soutenu de la communauté avait mené à l’aboutissement de ce projet. Dans son discours, il a également dit souhaiter que les films des élèves de l’École de cinéma soient présentés au festival dans quelques années.
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Les présences de Pierre Lévesque comme maitre de cérémonie, de Renée Giard du Cinéma Princesse, de Gaétan Saint-Pierre, président de la Corporation du Centre culturel et du maire Michel Morin, ont également été remarquées.
« C’est d’emblée que j’ai accepté d’être le parrain de ce premier festival puisque je suis très attaché à la région, indique Hugo Latulippe. Les festivals de cinéma qui poussent partout en province sont le signe de la vitalité du cinéma québécois en plus de lui donner plus de visibilité. Visibilité nécessaire puisque les films québécois ont peu d’espace sur les écrans des salles de cinéma », ajoute-t-il.
OCCASION EN OR
« Ce festival est une occasion très précieuse pour les artisans présents de pouvoir échanger avec le public », a souligné alors M. Latulippe. Tout au long des trois jours du festival, les gens ont pu ainsi échanger avec Bernard Émond, réalisateur, Philippe Lavalette, directeur photo, Hugo Latulippe, cinéaste, Stéphanie Verrier, productrice, Sophie Deraspe, cinéaste et productrice, ainsi qu’Émile Proulx-Cloutier, acteur, cinéaste et auteur-compositeur-interprète.
Avant la projection du film de Bernard Émond, trois kino ou courts films, ont été présentés. Jason Rivest, Rachel Berthiaume et David Guimont ainsi que Louis-David Thériault, de Kino RDL, ont présenté leur film inspiré du travail ou à la manière de Hugo Latulippe.
BERNARD ÉMOND
Plus d’une centaine de personnes ont également assisté à la projection du film de Bernard Émond, « Tout ce que tu possèdes » qui raconte l’histoire d’un homme qui se dépouille. En le présentant, Hugo Latulippe a décrit M. Émond comme faisant : « […] partie des gens qui font des films qui ont du sens, […] qui donne du sens, […] qui ont une démarche. On ne sort pas de ses films intacts », souligne-t-il, fervent admirateur de l’œuvre et du travail du réalisateur québécois.
Malgré les erreurs techniques et les petits problèmes qui sont survenus, les participants de ce premier festival ont bien profité de la présence des artisans sur place. Les cinéphiles ont certainement hâte de savoir dans la tête de quelle personnalité ils auront des vues l’an prochain.
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