Cinéma: «Un havre de paix», une valeur sûre

Après « Les pages de notre amour », « Cher John » et « Le porte-bonheur » voici sur nos écrans « Un havre de paix », mettant en vedette Julianne Hough et Josh Duhamel.
Avec un commencement qui nous saisit dès le départ, Katie nous est présentée comme une fugitive qui débarque sur la côte Est des États-Unis pour refaire sa vie, pourchassée par un enquêteur de la police. Pleine de méfiance et vivant dans une cabane dans les bois, elle s’adaptera peu à peu à sa nouvelle vie, tissant des liens avec un commerçant du coin, un bel homme veuf et père de deux enfants. Et une histoire d’amour tortueuse naitra entre les deux quand ensuite, le passé de la belle la rattrapera.
Ce qui capte notre intérêt, dans « Un havre de paix », c’est surtout le passé de Katie et le mystère qui l’entoure. Les courtes scènes avec l’enquêteur et le contraste entre les plans sombres du passé en opposition avec la luminosité de tout ce qui se rapporte à la nouvelle vie de Katie est un point positif de la réalisation. Pour le reste, on assiste à des longueurs et à des malheureux clichés évidents de films d’amour.
Quand on a vu quelques adaptations de Nicholas Sparks, on comprend rapidement le fond de l’énigme, mais « Un havre de paix » n’en demeure pas moins un film agréable à regarder qui continuera certainement d’attirer les cinéphiles. Il faut dire qu’avec près de 80 millions de livres vendus dans le monde, le nom de Nicholas Sparks à lui seul fait déplacer bon nombre de personnes.
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