«La Légende de Sarila» produite par le Louperivois Marc LeBel
26 mars 2013 |
17h31
Par Jo-Annie Lagacé
En prime, j’ai eu la chance de m’entretenir avec Marc LeBel (photo), originaire de Rivière-du-Loup et producteur associé du film « La Légende de Sarila ». Il a gentiment accepté de répondre à quelques questions concernant son plus récent projet.
« Quand on parle de production cinématographique, on parle inévitablement de chiffres. Le film a bénéficié d’un budget global de 8,5 millions de dollars, ce qui est très élevé pour un film québécois, mais vraiment peu si on compare aux 20 à 60 millions de dollars investis par Pixar ou Disney pour leurs animations 3D. Au total, plus de 200 personnes dont, à un certain moment, 85 employés à temps plein, ont pris part au projet qui a demandé 23 mois de production. La réalisatrice, Nancy Florence Savard, a vu passer 12 ans d’implication avant de voir aboutir le film », nous a confié Marc Lebel.« La Légende de Sarila » a déjà été acheté par plusieurs pays dont la Russie, l’Allemagne et Israël en plus d’avoir des ententes avec la Chine, et la Turquie. Les producteurs sont présentement en négociations avec d’autres pays pour la distribution du film. Les ventes internationales sont nécessaires voire critiques afin d’assurer la récupération des investissements faits.
Le film « La Légende de Sarila » raconte l’histoire d’un clan inuit aux prises avec la famine. Le gibier a déserté leur secteur depuis que le chaman Croolik s’est chicané avec la déesse Sedna. Dans un ultime effort de survie, trois jeunes du clan, Patoulik, sa fiancée Apik et Markussi, partiront à la recherche de Sarila qui, selon une légende, est un lieu où abondent le gibier et les baies et où seuls les cœurs purs peuvent se rendre. Des embûches parsèmeront leur parcours, mais les trois amis sont bien résolus à sauver leur clan.
Des films d’animation, on en connait beaucoup. Surtout pour les enfants; Histoires de jouets, Les Bagnoles, Ère de glace, Shrek. Toutes des productions américaines. Il est important, mais surtout indispensable d’encourager le cinéma canadien (et dans ce cas québécois) afin d’avoir davantage de films d’animations d’ici. De développer une expertise et de devenir compétitif dans le domaine. Encore plus quand le produit en vaut la peine. « La Légende de Sarila » n’a rien à envier aux grands noms de l’animation.
À écouter en DVD dès sa sortie.
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