Bienvenue à Rivière-du-Loup en spectacles
Comme l’a fait remarquer le président de la Corporation, Gaétan St-Pierre, membre de cette dernière depuis sa création en 1979, la vocation même de la Corporation a changé au fil des ans. Un changement qui s’est accentué depuis trois ans.
« Le défi de l’époque était bien plus modeste : on voulait tout simplement prendre des moyens pour que le Centre culturel puisse vivre et y présenter des spectacles », a souligné M. St-Pierre. D’un lieu et demi de diffusion, la Corporation diffuse notamment au Centre culturel, mais aussi à la Maison de la culture, à la Goélette, au centre-ville avec le blues, au Centre Premier Tech, au Parc du Campus et de la Cité, pour ne nommer que ceux-là.
De son côté, le directeur général de la Corporation a rappelé en chiffre les avancées des dernières années. De 45 à 55 spectacles par année, la Corporation en présente maintenant le double. De 23 600 spectateurs, on en compte maintenant 53 600 par an, dont 40 000 seulement au Centre culturel.
Le président, Gaétan St-Pierre.
Photo : François Drouin
« Vous comprenez maintenant que la corporation a beaucoup changé, qu’elle est littéralement sortie de ses murs. Nous avions besoin d’un nom qui chapeaute toutes nos activités. Avant, la corporation avait comme nom le nom de notre salle principale, une situation qui portait à confusion, que ce soit auprès de la clientèle et même des équipes de tournées et des artistes », a commenté M. Lévesque.
« Dans le fond, après quelques séances de brainstorming, on s’est dit que le plus simple serait le mieux », a ajouté la responsable des communications et du développement, Marie-Claude Durand.
Plutôt que de s’asseoir sur ses lauriers, la Corporation entend poursuivre son développement, notamment en ouvrant différents points de billetterie sur tout le territoire de la MRC et pourquoi pas, des MRC voisines.
« Ça va de soi, nos clients ne sont pas tous adeptes de l’Internet et pouvoir se procurer des billets sans avoir à se présenter ici nous apparait comme un incontournable. Partir du Témiscouata pour acheter les billets? C’est loin. Pourquoi pas y avoir une billetterie? », lance Marie-Claude Durand.
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