Rivière-du-Loup - Il y a trois choses qui sont rentables au cinéma : les combats musclés, les femmes à moitié dénudées et les voitures modifiées. Ajoutez-y un scénario plein de rebondissements et de scènes percutantes et vous avez la raison pour laquelle, six films plus tard, la franchise « Rapides et Dangereux » attire encore les foules.

Ils pouvaient enfin espérer une vie rangée. Bien terrés au cœur des Îles Canaries, Dominic Torreto, Bryan et Mia ont la vie devant eux pour dilapider les millions de dollars détournés lors de leur dernier coup. Mais l’agent Hobbs vient à leur rencontre. Il a besoin d’eux et du talent de toute l’équipe pour mettre la main sur Owen Shaw, un ex-militaire sans merci et prêt à tout pour mettre la main sur une puce recherchée. Le risque est énorme pour Torreto et Bryan. Ils ont un mandat d’arrêt international et pourraient se retrouver en prison pour le reste de leurs jours. Mais l’enjeu est de taille et en vaut le coup : revoir Letty, supposée être décédée et retrouver également leur liberté en obtenant l’immunité inconditionnelle…

On l’avait vu à la fin du dernier « Rapides et Dangereux », Letty reviendrait d’entre les morts et son retour servirait à Hobbs devant Torreto. On se doutait aussi que la vie rangée que Dominic et Bryan s'était promis ne durerait pas. Passionnés un jour, passionnés toujours. Et encore plus quand les sentiments entrent en jeu. Et c'est d'ailleurs ce qui fonctionne avec cette série de films: l'histoire change et la technologie dans les voitures évolue, mais le cœur de l'action demeure le même : un noyau de famille et d'amitié qui, coûte que coûte, se tient et se défend contre de plus gros criminels et contre la police, l'armée, la CIA. Seuls contre tous. Gagnants contre tous.

Je l'avoue sans gêne : j'aime bien « Rapides et Dangereux ». Je ne suis pas une fille typique de « chars », mais j'aime les films d'action. J'aime quand ça brasse. Quand c'est un peu exagéré et un peu sentimental. Bref, j'aime « Rapides et Dangereux ».