La députée Amélie Dionne est assermentée
La nouvelle députée de la circonscription de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Amélie Dionne, peut officiellement siéger à l’Assemblée nationale. L’élue de la Coalition Avenir Québec a été assermentée lors d’une cérémonie organisée au Salon rouge de l’hôtel du Parlement, ce mardi 18 octobre.
Mme Dionne était accompagnée des 90 autres député(es) qui forment l'imposant caucus du parti à la tête du gouvernement depuis l’élection du 3 octobre. Elle a prêté deux serments d'allégeance, l’un envers le roi du Canada Charles III, l’autre envers le peuple québécois.
Durant sa lecture, Amélie Dionne n’a pas manqué de faire un clin d’œil aux citoyens de la MRC des Basques. Elle a promis d’exercer ses fonctions de députée de Rivière-du-Loup-Témiscouata, «incluant les Basques», «avec honnêteté et justice dans le respect de la constitution du Québec». Une initiative personnelle, précise-t-elle, qu’elle tenait à réaliser.
«J’ai dérogé un peu du serment, mais c’était important de m’adresser à tous les citoyens de la circonscription. Je voulais vraiment leur parler et prêter serment devant eux […] C’est le moyen que j’ai trouvé pour rendre tout cela inclusif, et faire ressentir aux gens qu’ils sont importants», a-t-elle partagé au lendemain de la cérémonie.
«Ç’a fait rire certains de mes collègues, parce qu’ils sont bien au fait de la problématique que la troisième MRC de notre territoire ne se retrouve pas dans le nom du comté.»
UN RETOUR SPÉCIAL À L’ASSEMBLÉE NATIONALE
Pour son assermentation, un moment solennel, Amélie Dionne a pu compter sur la présence de plusieurs membres de sa famille. Elle ne cache pas que l’émotion était au rendez-vous, bien qu’elle était déjà familière avec l’Assemblée nationale pour y avoir travaillé ces quatre dernières années.
«C’était vraiment spécial de revenir dans cet établissement que j’adore. Il y a une histoire, quelque chose de particulier à l’Assemblée nationale, et le fait de revenir dans un rôle de député, c'est un privilège. J’ai vraiment essayé de profiter de tous les petits moments», a-t-elle dit.
«L’assermentation, c’est très protocolaire. C’est un moment qui a officialisé mon nouveau rôle de député. C’est certain qu’il y avait beaucoup de fébrilité dans l’air, toutes sortes d’émotions aussi.»
Notons que 63 des élus de la Coalition Avenir Québec n’en sont pas à leur premier mandat, alors que 27 ont vécu mardi leurs premiers pas officiels à Québec. Dans un discours qu'il leur a adressé au Salon rouge, le premier ministre François Legault a insisté sur la volonté de son gouvernement de travailler «pour tous les Québécois», y compris ceux qui n’ont pas voté pour son parti.
M. Legault a aussi salué une élection historique qui a permis l’élection du plus grand nombre de femmes députées. Amélie Dionne est d’ailleurs la première à occuper le rôle dans la circonscription appelée Rivière-du-Loup – Témiscouata.
«Quelque chose que j’ai retenu [du discours], et que je vais retenir pour les 4 prochaines années, c’est que la vraie réussite d’un député, le vrai travail, c’est d’être proche de ses citoyens et de demeurer sur le terrain, a-t-elle raconté. Ç’a résonné beaucoup avec moi.»
TRANSITON
D’ici le lancement de la première session parlementaire de la 43e législature, prévue à la mi-novembre, Amélie Dionne poursuivra le processus transitoire permettant de commencer – officiellement - le travail dans la région. Elle est d’ailleurs en processus d’entrevues, ces jours-ci, pour s’entourer «d’une équipe solide» en qui elle a confiance.
«La période de transition est inévitable. Il faut se faire livrer le matériel informatique, former une équipe, recevoir les budgets, former le conseil des ministres…Tout cela est nécessaire pour le suivi des dossiers, même si certaines démarches sont effectuées présentement.»
«On aimerait bien être efficace dès le premier jour, mais il faut vraiment effectuer une transition et elle est très importante. Il faut partir sur de bonnes bases et je pense que les gens comprennent cela.»
Concernant les locaux, Amélie Dionne confirme qu’elle conservera ceux de Rivière-du-Loup situés sur le boulevard de l’Hôtel-de-Ville. Elle souhaite également trouver des solutions pour le Témiscouata et les Basques. «La représentativité de 43 municipalités, c’est un gros défi et je réfléchis là-dessus, savoir comment je pourrais assurer une présence maximale et faire sentir que nous sommes sur le terrain.»
Amélie Dionne assure finalement que les relations sont bonnes avec l’équipe de Denis Tardif. «On s’est parlé, M. Tardif et moi, au lendemain de l’élection. La transition va très bien s’effectuer», a-t-elle souligné.
La nouvelle députée se sent prête à assurer son nouveau rôle dans Rivière-du-Loup-Témiscouata.
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