Défait, François Lapointe pense déjà à la prochaine élection
Le mot déception n’était pas dans le vocabulaire du candidat du Parti libéral du Canada, François Lapointe, peu après la confirmation de sa défaite dans la circonscription de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup. L’ancien député pense même déjà à la prochaine élection, assurant vouloir accentuer le travail sur le terrain au cours des années à venir.
Troisième dans les votes, derrière le député conservateur réélu Bernard Généreux et le bloquiste Simon Bérubé, François Lapointe a analysé son revers avec calme et philosophie. Il a attribué cette défaite au manque de temps dont il a disposé – une trentaine de jours – pour communiquer ses idées et la réelle possibilité de faire partie d’un gouvernement au pouvoir.
M. Lapointe croit ainsi que la possibilité de l’élection d’un gouvernement minoritaire conservateur, dans la dernière semaine, lui a nui. «Du moment que ce n’était pas clair que le gouvernement serait libéral, ça enlevait de la force au message [selon lequel j’allais pouvoir utiliser mon expérience à Ottawa au sein du gouvernement élu]», a-t-il noté à l’Auberge Mr James de Rivière-du-Loup, d'où il suivait le dépouillement des bulletins de vote.
«Sur le terrain, les gens me parlaient avec confiance. Ils me parlaient de leurs problèmes, m’interpellaient déjà pour que j’en discute avec certains ministres. Mais c’était à la toute fin. Pour qu’une impression comme celle-là se traduise en vote, il ne fallait pas que ça se produise à 10 jours du scrutin, mais à 30 ou 40. Il fallait pouvoir provoquer ça en début de campagne.»
C’est pourquoi François Lapointe ne cache pas sa volonté de se représenter aux prochaines élections, toujours au sein du Parti libéral du Canada, sa nouvelle «famille politique». Il est convaincu qu’une présence plus accrue sur le terrain aura un impact important la prochaine fois.
«Le résultat de M. Généreux rappelle comment le travail de terrain est apprécié ici. Il faut arriver des mois d’avance pour passer le message que nous sommes là, pour incarner ce travail de terrain-là. On ne peut pas faire ça en 36 jours. Un peu en faire un petit bout, mais pas assez», a-t-il mentionné.
«Le travail de terrain, ça demande du temps, c’est à noter au crayon gras […] La prochaine fois, nous serons en amont.»
François Lapointe souligne avoir adoré le travail effectué avec le PLC. Il souhaite continuer à partager des idées avec ses artisans et n’écarte pas «faire partie des instances du parti pour les mois à venir».
1 commentaires