Elle croise deux lynx sur sa route
Saint-Louis-du-Ha! Ha! - Croiser un lynx du Canada sur sa route est peu banal. Mais en rencontrer deux, alors que l’on est à pied sur une route de terre, est aussi inhabituel qu’invraisemblable. C’est pourtant ce qui est arrivé à Mélanie Dumont samedi dernier à Saint-Louis-de-Ha! Ha!
Mme Dumont, chargée de projets à la MRC de Témiscouata, est ce qu’on appelle communément une « fille de bois ». Personne de son entourage ne sera surpris d’apprendre que la « rencontre » est survenue au bout du rang du Vieux-Chemin tôt en matinée. Le secteur, il faut le dire, ne lui est pas inconnu.
« Mon frère avait tué un orignal plus tôt. J’attendais qu’ils sortent l’animal. Et puis j’ai entendu un cri bizarre. C’est là que je les ai vus, deux lynx qui marchaient vers moi. Ils ne se sont jamais arrêtés et ils m’ont contournée comme un simple obstacle, comme si j’étais un arbre », raconte Mélanie Dumont.
Elle l’admet d’emblée, si les deux félins semblaient peu inquiétés par sa présence, de son côté, la fébrilité et la nervosité étaient bien présentes. « Je me sentais seule au monde. C’est particulier à vivre. Je croyais qu’ils allaient partir, alors je suis très, très chanceuse. »
Si les deux Lynx n’en ont pas fait de cas, Mélanie elle, n’est pas prête d’oublier cette rencontre de sitôt. « Je n’oublierai jamais! », lance-t-elle en riant.
Le lynx du Canada, un félin qui ressemble à un (très) gros chat domestique est présent sur le territoire témiscouatain. On le reconnait facilement à sa queue courte, à ses grosses pattes et à ses grandes oreilles touffues d’où s’échappent de longs poils. Selon Faune et Flore du Pays de la Fédération canadienne de la faune, « son pelage d’hiver, d’un gris clair, est quelque peu moucheté de longs jarres, son sous-poil tire sur le brun. Son pelage d’été est beaucoup plus court et d’un brun rouge. »
TRAPPAGE
Le lieutenant au Service de la protection de la faune du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs au Témiscouata, Robert Gagnon, confirme que l’animal est bien présent au Témiscouata, mais difficile à observer. « C’est un animal furtif, généralement, quand on l’aperçoit, on n’a pas le temps de le photographier. »
S’il est interdit de chasser l’animal à l’aide d’armes à feu, il est encore possible, moyennant un permis et la formation adéquate, de le piéger. L’équipement utilisé va du piège à ressort en passant par le collet et le lacet.
Le territoire de chasse, « l’unité de gestion des animaux à fourrures » (UGAF), est divisé en multiple zone. Pour l’UGAF 77 qui inclut le Témiscouata, la période de piégeage s’étend du 25 octobre au 15 janvier. La limite est fixée à deux lynx par trappeur.
Le trappage, qui compte moins d’adeptes qu’il y a quelques années en raison du prix de la fourrure à la baisse demeure, aux dires du lieutenant Gagnon, encore populaire.
Pour en apprendre plus sur le lynx du Canada, vous pouvez visiter le site Internet Faune et Flore du Pays au www.hww.ca/fr/especes.
10 commentaires
D'ailleurs, elles auraient peut être pu croquer la Madame mais ont préféré lui laisser la vie sauve.
Pas certain qu'un humain aurait été capable d'en faire autant.
Bravo les lynx et encore une fis merci de vous être faits voir. Très rare tellement il craint la bassesse de certains hommes.
Et pouvoir les photographier en plus.
Sûr que plusieurs auraient détalé sur le champ.....oubliant de prendre ces belles photos.
Info-Dimanche!
Cette Dame mérite un prix pour ça....et surtout pour son sang froid.
Une VRAIE femme, voilà.
ldomage l article ne dit pas qui a plus fait parler les gens Melanie ou son frere
une chose est sur on ne lit pas grand chose de l orignial
BRAVO!!!
l
Normal qu'on ne parle pas de l'orignal, ils sont partout sur les routes sans être invités.
Les lynx eux sont du genre méfiants et évitent de côtoyer les hommes mais ne refusent pas de se faire voir par ces dames.
J'en ait aussi appercu un, à deux reprise, à proximité
du vilage de St-Francois Xavier de Viger l'an passé.
Appercevoir des lynx en plein jour est excessivement
rare parait il.