Cinq choses à savoir pour gérer ses branches d’arbres tombées
1. Déchiquetage : le débouché numéro 1
Que vous utilisiez votre propre broyeur, que vous fassiez appel à un professionnel ou que vous alliez à l’écocentre, les branches seront destinées au déchiquetage. Ce processus transforme les branches en copeaux de bois, utilisables de différentes manières.
2. Le réemploi des copeaux déchiquetés
Les copeaux issus du déchiquetage peuvent être réutilisés de nombreuses façons, notamment comme paillis pour protéger les plantes, en bois raméal fragmenté (BRF) pour restaurer les sols, ou encore pour enrichir le compost domestique. Ils peuvent aussi servir de litière pour animaux, de matière d’aménagement pour des allées de jardin, ou encore pour remplacer le sel de déglaçage en hiver. Certaines entreprises les transforment parfois en combustibles.
3. Autres options de gestion
Outre le déchiquetage, il est possible de laisser les branches se décomposer naturellement, à condition qu’elles ne soient pas contaminées ou malades, et que la municipalité l’autorise. Cette méthode à l’avantage de réintégrer la matière organique dans l’écosystème de votre jardin et d’enrichir votre sol sur le long terme.
Une autre option, moins recommandée, serait de brûler les branches. Cette méthode qui présente des risques de sécurité, est souvent interdite par les municipalités. Elle génère également des émissions de gaz à effet de serre polluantes en plus d’éliminer des matières organiques qui pourraient avoir une utilité.
4. Suivre les directives de sa MRC
Les MRC appliquent des solutions adaptées à leur situation locale. Au Kamouraska, il est préconisé de faire du déchiquetage à domicile pour limiter la propagation de l’agrile du frêne dans les autres sites (ex : lors du transport, dans les écocentres). Dans les MRC de Rivière-du-Loup et les Basques, moins concernées par la présence de cet insecte, il est recommandé d’apporter ses branches aux écocentres. Si elles dépassent 10 pouces de diamètres, faites appel à une entreprise spécialisée car les écocentres ne pourront pas les accueillir.
5. Les branches contaminées
Il est essentiel de rester vigilant concernant les insectes et maladies qui affectent les arbres (ex : agrile du frêne, maladie corticale du hêtre, etc.). En cas d’observation, merci de le signaler sur le site du gouvernement et à l’entreprise où vous les apportez pour une gestion adaptée.
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Chronique « Les temps changent… pas que le climat! » réalisée par Co-éco, en partenariat avec les MRC de Kamouraska, de Rivière-du-Loup et les Basques.
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