20 mois à purger dans la collectivité pour Langis Malenfant
Rivière-du-Loup - Langis Malenfant, reconnu coupable le 11 janvier dernier de quatre chefs d'accusation pour des sévices qu'il a fait subir à deux garçons dont la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) lui avait confié la garde entre 2001 et 2005, a reçu sa sentence le 19 juillet. Il devra purger 20 mois dans la collectivité.
Le ministère public, représenté par Me Sarah-Amélie Perry-Fournier, avait suggéré une peine d'emprisonnement de 18 mois alors que la défense avait plutôt proposé des travaux communautaires. Les deux jeunes garçons étaient à l'époque en situation vulnérable, ce qui a constitué un facteur aggravant lors du prononcé de la sentence.
Selon ce que rapporte TVA, Langis Malenfant devra résider à Sainte-Françoise 24 heures sur 24 lors des sept premiers mois de sa sentence. Il sera en probation de deux ans, lors desquels il ne pourra pas occuper un emploi ou une fonction reliée à la garde d'enfants.
Collaboration : François Drouin
13 commentaires
C'est quoi cette connerie! Il ne devrait plus JAMAIS avoir le droit!
Je trouve dommage qu'il n'est pas purgé sa peine en prison, les détenues lui aurais appris comment ont ce sent quand ont est en situation de faiblesse. J'espère que les gens de sa paroisse et les policiers vont être vigilant et dénoncer ce malade s'il déroge à son interdiction de sortir de chez lui pendant 7 mois! S'il brise cette engagement, il va aller directement en prison!
sur le perron de l'église, si elle n'est pas
déjà fermée...
Je connais des gens qui sont famille d'accueil et même si les enfants sont très difficiles, même s'ils n'ont pas le soutien nécessaire une fois les enfants rendus, les jeunes de qui ils s'occupent sont très bien traités et sont même aimés par ces parents.
Si le gars n'avait pas les compétences personnelles et professionnelles requises, il n'avait qu'a ne pas les prendre. On ne peut pas être famille d'accueil juste pour l'argent, il faut le faire parce qu'on a le coeur plus grand que sa maison, parce qu'on a la volonté d'aider un autre être humain qui n'a pas eu la chance de naître dans une bonne famille. Il faut arrêter de trouver ça banal de battre ou de maltraiter un enfant, quel qu'il soit, à plus forte raison un enfant de la DPJ.
Sa sentence n'est pas sévère considérant ce qu'il a fait et considérant le fait que les enfants seront encore plus puckés qu'ils ne l'étaient en arrivant chez lui, si cela est possible, mais malheureusement pour nous, nos tribunaux sont poignés avec la jurisprudence, avec les "droits" des abuseurs et des crotés. Les droits des victimes sont encore une fois bafoués par ce genre de sentence mais on doit vivre avec, c'est le système judiciaire que nous avons accepté!
Pour ce qui est d'inclure les représentants de la DPJ parce qu'ils ne donnent pas de soutien aux parents, je ne suis pas sûre que ça réglerait le problème. Par contre, c'est sûr qu'un suivi plus serré devrait être fait mais ils vont nous dire qu'ils en ont plein les bras, que les besoins sont tels qu'ils n'ont pas les effectifs nécessaires, qu'ils font de leur mieux et c'est probablement vrai mais ça, c'est un autre débat...