Simulation d’un déversement à bord du Trans-Saint-Laurent
Rivière-du-Loup - Mercredi vers 11 h 10, le Service de sécurité incendie de Rivière-du-Loup (SSIRDL) a tenu une simulation sur le traversier N.M. Trans-Saint-Laurent alors amarré au quai de Rivière-du-Loup. Au menu, un déversement de matières dangereuses sur le pont du navire.
L’entreprise Campor inc de Rivière-du-Loup a aussi a été mise à contribution. Le décor était donc posé. « C’est une façon aussi d’amalgamer les méthodes d’intervention des équipes terrestres et nautiques, dont celle du navire », explique le préventionniste et capitaine du SSIRDL, Éric Deschênes.
L’équipe d’intervention en matières dangereuses du SSIRDL et l’équipe de garde en caserne étaient donc présentes. Une simulation formatrice s’il faut en croire les pompiers croisés au quai, puisqu’elle a permis de déterminer et d'identifier certaines différences en terme de tactiques d’intervention.
Le capitaine Deschênes rappelle que les techniques d’intervention terrestre, bien que semblables, diffèrent sur certains points avec les techniques maritimes. « Il faut s’ajuster avec cette réalité. On travaille sur les mêmes produits, mais le support change. Il faut penser par exemple à faire redresser le bateau pour que la fuite reste d’un côté et qu’elle ne se répande pas à tout le pont. Il faut aussi savoir où sont les bouchons de plancher. »
Il faut aussi savoir que le traversier de la compagnie Clarke est déjà équipé d’équipements en matière de déversement de matières dangereuses. « On ne connaissait pas cet équipement-là, c’est donc une bonne mise à niveau pour nous aussi », conclut le capitaine Deschênes.
La simulation de déversement, une première de ce type effectuée par le SSIRDL sur le N.M. Trans-Saint-Laurent, s’est effectuée entre deux traversées, et ce en moins d’une heure.
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