Fraude par fax: la SQ appelle à la prudence
Rivière-du-Loup - À l’heure d’Internet, en matière de technique d’hameçonnage, le courriel est d’or au monde des fraudeurs. Mais voilà que des entreprises de la région, dont fait partie Info Dimanche, ont été la cible de fraudeurs, mais cette fois-ci, par fax.
L’entreprise Marketing Administration basée à Phoenix en Arizona aux États-Unis, a fait parvenir une lettre de recouvrement au montant dû de 6 192 $. Une missive rédigée dans un français impeccable, mais néanmoins fausse et frauduleuse.
La Sûreté du Québec qui est au fait de cette technique employée ne déplore aucune victime à ce jour.
« C’est vraiment amateur comme façon de faire », lance le relationniste de la Sûreté du Québec, Claude Doiron.
Selon la SQ, les gens derrière ce type d’arnaque ne font qu’une recherche rapide, principalement à partir d’Internet. Ils posent ensuite leurs lignes en espérant qu’une victime morde à l’appât.
En matière d’amateurisme, difficile de faire mieux. Parmi les deux demandes de recouvrement effectuées à Info Dimanche, toutes deux au montant de 6 192 $, on retrouve Info Tech, une filiale d’Info Dimanche dissoute l’année dernière!
« Le meilleur conseil que l’on puisse donner est de ne pas répondre, ni par téléphone, ni par fax. Si l’on répond, ils comprennent alors que l’appareil n’est pas seulement en fonction, mais qu’il est actif et consulté. Souvent d’autres envois vont rapidement suivre », poursuit le sergent Doiron.
Toute personne ou entreprise visée peut informer son fournisseur de service téléphonique afin de bloquer le numéro de cet envoyeur indésirable. La SQ rappelle que le corps policier n’intervient qu’une fois la fraude commise, mais qu’à titre préventif, on incite les entreprises à la plus grande prudence.
1 commentaires
Le procédé technique appelé « fax recommandé » consiste à envoyer un document électronique par fax en certifiant à la fois le contenu faxé et en garantissant sa remise au destinataire.
Ce procédé permet de créer une preuve légale qu’une information est partagée par l’émetteur et le destinataire