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Fortes émanations d'huile au CHRGP

durée 9 septembre 2015 | 20h31
  • François Drouin
    Par François Drouin

    Directeur de l'information, journaliste

    Rivière-du-Loup - Une fuite d'huile a causé bien des inconforts aux patients et membres du personnel du Centre hospitalier régional du Grand-Portage à Rivière-du-Loup ce mercredi vers 19 h 50. L'intervention à grand déploiement aura permis de tester l'efficacité des mesures d'urgence.

    C’est un déversement de combustible à chauffage qui a conduit le Service de sécurité incendie de Rivière-du-Loup (SSIRDL) à intervenir et à rapidement déployer son équipe d’intervention en matières dangereuses. Plusieurs ambulances ont été demandées sur les lieux dans le dessein d’une possible évacuation, qui au final, n’aura pas eu lieu.

    Selon les autorités, une connexion déficiente au niveau d’une buse de l’appareil de chauffage est à l’origine de la problématique. De l’huile s’est répandue, faussant le mélange à l'intérieur de la fournaise pendant une période de près de deux heures. Une fumée noire s’est propagée à la hauteur du toit du CHRGP.

    FORTE ODEUR

    De nombreux résidents du secteur ont aussi fait état d’une forte odeur. «Je croyais que c’était un véhicule qui brulait. On marchait sur le chemin Fraserville et ça sentait !», a lancé un des badauds présents aux abords des terrains du CHRGP.

    Le coordonnateur des mesures d'urgence du CISSS, Doris Vachon, a confirmé la problématique. «On s'est aperçu que c'était une mauvaise connexion, de l'huile s'est répandue et s'est écoulée sur une chaudière. On a rapidement colmaté et fait venir une équipe du service technique.»

    FAIBLE QUANTITÉ D'HUILE

    Selon ce dernier, c’est une faible quantité d’huile qui s’est déversée au sol. «Ça s’est répandu sur la chaudière, ce qui a entrainé une forte odeur. (…) On a déployé nos mesures d’urgence pour s’assurer qu’il n’y avait personne d’incommodé sur les étages.» De l'huile s'est aussi accumulée à l'intérieur de l'appareil et qui a été récupérée par Campor.

    Le directeur du SSIRDL Éric Bérubé a félicité les membres du personnel du CHRGP pour la rapidité de leurs actions. «Notre intervention s'est limitée à colmater la fuite et endiguer le produit. À part l'inconfort et la forte odeur, il n'y a pas eu d'autre problématique.»

    MESURES D'URGENCE

    M. Bérubé a été à même de constater l'efficacité du plan des mesures d'urgence. «Tout a bien fonctionné et a été mis en place rapidement. Toutefois, on est content que ça soit mineur», a-t-il commenté.

    À noter que les membres de l’équipe de matières dangereuses du SSIRDL ont été présents sur les lieux. Les pompiers, équipés de différents lecteurs, ont parcouru les différents étages du CHRGP. Les lectures des appareils se sont toutes avérées négatives.

    Quant aux couts, M. Vachon a précisé qu'ils se limiteraient à l'intervention de Campor Environnement et seraient par conséquent minimes. Il a précisé qu'aucun des services n'avait été interrompu.

    LE MAIRE

    Le maire de Rivière-du-Loup, Gaétan Gamache était présent sur les lieux. «Dans les cas des mesures d'urgence, le maire est toujours appelé. Nous sommes à nous assurer qu'il n'y ait pas de déversement dans notre réseau d'aqueduc. (...) On est très heureux que ce soit mineur pour les patients», a-t-il souligné.

     

    commentairesCommentaires

    2

    • JPÀL
      J'étais présente à l'urgence
      temps Il y a 9 ans
      Plus de peur, que de mal...
      Bravo, à tout le monde qui ont collaborés à faire que cette aventure ce termine bien, sans affecter les patients. Je peux vous dire que ce fût un travail d'équipe avec des gens qui n'avaient pas les deux pieds dans la même bottine. Le côté positif de cet évènement est de constater que les malades et les employés peuvent compter sur l'équipe des mesures d'urgences du CHRGP.
    • LC
      Le critiqueur
      temps Il y a 9 ans
      Ils ne surveillent pas grand-chose dans cet hôpital. Des tuyaux coulent, ils connaissent le problème, mais ils ne bougent pas jusqu'au jour où c'est la catastrophe. De l'eau, ce n'est pas si grave, mais si l'huile avait pris en feu en tombant sur la chaudière, ça aurait été un incendie. Je me demande ce que faisait le surveillant de l'hôpital, après tout ce genre de fuite ne commence pas soudainement. Deux heures, c'est assez pour s'en apercevoir durant une tournée. Surtout que les passants sentaient la mauvaise odeur, le gars en service devait dormir! De toute manière, dans cette bâtisse, ça bouge peut-être quand les patrons en sont avertis, autrement la situation dégénère comme dans le cas présent.
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