Justice en bref
Rivière-du-Loup – La journée du lundi 9 novembre était chargée pour les procureurs du palais de justice de Rivière-du-Loup, avec un rôle qui s’étendait sur une dizaine de pages. Fraude, conduite avec les facultés affaiblies et fausse déclaration ne sont que quelques causes qui ont été entendues par le juge Martin Gagnon.
Une femme de Pohénégamook a plaidé coupable à des accusations de fraude, perpétrée avec un chèque au Marché Richelieu Alimentation J.P Labonté & Fils de Pohénégamook. Le chèque d’un peu moins de 1 000$ avait été émis par une compagnie d’assurances et était destiné à son conjoint pour effectuer des réparations sur son véhicule. La dame l’a endossé et encaissé.
Elle a été condamnée à rembourser 470$ au marché d’alimentation dans un délai de 15 mois. Cette dernière avait été condamnée en 2013 pour une autre affaire de fraude de moins de 5 000$, il s’agissait lundi matin de sa deuxième offense dans le même domaine.
«Si vous continuez d’étirer l’élastique, il va vous péter dans les mains. La troisième fois, ce sera la prison, ce ne serait pas agréable», a prononcé le juge Martin Gagnon, en s’adressant à la cour. Elle sera en probation pendant 24 mois et devra observer une bonne conduite et éviter de troubler l’ordre public.
FACULTÉS AFFAIBLIES
Un homme d’une vingtaine d’années a plaidé coupable à des accusations de conduite avec les facultés affaiblies devant le juge Martin Gagnon. Les policiers avaient été appelés à Pohénégamook vers 13 h 25 le 2 août puisqu’une moto avait donné une sacrée frousse à une automobiliste en roulant au centre de la voie. Le conducteur a accroché une fourgonnette qui arrivait en sens inverse avec son véhicule, endommageant sa moto. Il s’est vu imposer la peine minimale pour les crimes en telle matière, à savoir 1 000$ d’amende et son permis a été suspendu pour un an.
FAUSSE DÉCLARATION
En voulant protéger son conjoint du système de justice, une femme d’une vingtaine d’années s’est mise dans le pétrin. Ayant les facultés affaiblies, l’homme aurait effectué un accrochage au volant de son véhicule dans une station-service. Il aurait ensuite changé de place avec sa conjointe, qui a pris le volant.
L’échange de conducteur a été filmé et un témoin les a aperçus. La jeune femme a fait une fausse déclaration aux policiers et a affirmé qu’elle avait toujours été la conductrice. «On ne peut pas faire des fausses déclarations aux policiers, c’est une entrave au travail de la justice», a expliqué le juge Martin Gagnon.
L’accusée ne savait pas qu’une fausse déclaration avait autant d’implications. La femme sera en probation pour une période d’un an et devra effectuer 100 heures de travaux communautaires.
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