Bilan de l’opération VACCIN
Rivière-du-Loup - Pour une quatrième année, les différents corps policiers du Québec ont joint leur force lors de l’opération VACCIN. Le Bas-Saint-Laurent n’y fait exception, et les statistiques présentées par la SQ sont éloquentes.
Ainsi, au Bas-Saint-Laurent - Gaspésie et Iles de la Madeleine, du 26 novembre au 3 janvier, la Sûreté du Québec, dénombre 3 collisions mortelles, 159 collisions avec blessés et 727 collisions avec dommages matériels. Le total se porte donc à 889 collisions pour le district 01.
Sur ce même territoire, 1312 constats de vitesse, 49 constats pour le non-port de la ceinture et 8 autres constats pour avoir manipulé un appareil téléphonique ont été émis. Selon les chiffres de la SQ, 804 autres constats ont aussi été émis par ses patrouilleurs.
La problématique de la conduite avec les facultés affaiblies est toujours présente alors que 61 conducteurs devront faire face à des accusations criminelles. De plus, 14 constats pour ne pas avoir respecté la politique de Tolérance 0 ont été remis.
À 84 reprises, les policiers ont eu recours à l’ADA, c’est-à-dire à l’appareil de détection approuvé qui révèle la présence d'alcool par l'haleine dans l'organisme. De plus, cinq conducteurs que les policiers ont suspectés être sous l’influence de drogues ont du se soumettre à l’ECM, l’épreuve de coordination de mouvements.
«Il est important de rappeler que le policier doit avoir des doutes raisonnables. Toutefois, si le conducteur échoue l’ECM, le policier a des soupçons et le conducteur devra subir une seconde évaluation qui pourrait aller jusqu’à fournir un échantillon d'une substance corporelle. Les résultats ne sont pas encore compilés puisque les analyses demandent plus de temps», souligne le sergent Claude Doiron.
Au Bas-Saint-Laurent - Gaspésie et Iles de la Madeleine, pas moins de 157 barrages ont été érigés par les policiers.
PROVINCE
Sur le plan provincial, les policiers du Québec ont vérifié plus de 200 000 véhicules lors de contrôles routiers contre l’alcool ou les drogues. Ils ont procédé à 1 350 arrestations pour des conducteurs ayant la capacité de conduite affaiblie par l’alcool, la drogue ou une combinaison des deux.
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