Claude Leblanc coupable d'attouchements et d'incitation à des contacts sexuels
Le septuagénaire Claude Leblanc de Témiscouata-sur-le-Lac a été déclaré coupable d'attouchements sur une personne mineure et d'incitation à des contacts sexuels sur une mineure alors qu'il était en situation d'autorité le 16 juin au palais de justice de Rivière-du-Loup.
Il a cependant été acquitté du premier chef d'agression sexuelle par le jury. Claude Leblanc a donc été déclaré coupable de deux des trois chefs d'accusation qui pesaient contre lui. La Couronne, représentée par Me Manon Gaudreault et Me Annie Landreville s'est montrée très satisfaite de l'aboutissement du procès.
«Les accusations référaient aux mêmes faits. Le témoignage de la victime a été cru, c'est ça l'important», a commenté Me Gaudreault. Les faits étaient survenus entre le 1er janvier 1989 et le 31 décembre 1992 à Témiscouata-sur-le-Lac et d’autres endroits dans le district de Kamouraska.
Malgré l'éprouvant contre-interrogatoire de plusieurs jours mené par l'avocat de la défense Pierre Gagnon, le jury a pris au sérieux le témoignage de la victime. Elle avait livré en détails sa version des faits et les nombreuses agressions qui avaient été commises par l’accusé dans sa résidence, et dans son véhicule, notamment près de Saint-Cyprien. La présumée victime a également souligné qu’elle avait continué de voir M. Leblanc par peur de représailles.
Lorsque la procureure de la Couronne lui a demandé le nombre d’incidents qui se seraient produits dans la résidence de l’accusé, le témoin a éclaté en sanglots. «Je ne peux pas le dire, c’est arrivé trop souvent», a-t-elle laissé tomber.
Claude Leblanc sera de retour en cour le 20 septembre pour le prononcé de la peine. Un rapport présentenciel et une expertise sexologique seront effectuées avant son retour au palais de justice.
Une ordonnance de non publication interdit la divulgation de toute information qui pourrait permettre d’identifier la victime dans ce dossier.
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