Un incendie sous haute surveillance à Saint-Alexandre
La théorie c'est bien, mais la pratique c'est mieux. Parlez-en aux pompiers du Service de sécurité incendie KamEst (SSI kamEst) qui ont eu à gérer dimanche dernier l'incendie qui a complètement ravagé un ancien camp forestier situé sur le rang 2 Est à Saint-André-de-Kamouraska. Un brasier qu'ils ont eux-mêmes allumé... deux fois plutôt qu'une !
«C'est un employé de l'entreprise Berger, propriétaire du bâtiment, qui nous a offert cette possibilité. L'entreprise est consciente du travail des sapeurs, elle a été au coeur des grands feux de tourbe de 2014. Alors plutôt que de le raser avec une rétrocaveuse, elle nous a donné cette occasion», souligne le directeur de la Kam-Est, Robin Laplante.
Il s'agissait non seulement d'une occasion de mettre en pratique les techniques d'intervention, mais aussi les techniques de repérage des traces de carbonisation. Suite au brasier initial, les hommes de Robin Laplante ont donc procédé à l'extinction des flammes, observé les signes liés à la carbonisation avant de rallumer le tout.
Au total une vingtaine de pompiers des casernes de Saint-André-de-Kamouraska, de Saint-Alexandre et de Saint-Joseph ont participé à cette mise en pratique des techniques d'intervention. Histoire de faire d'une pierre deux coups, le directeur du SSI KamEst a profité de l'occasion pour inviter les officiers présents à une formation ONU pour officier non urbain la veille à Saint-Alexandre à assister aux opérations.
«Le thème était la recherche et cause, les planètes étaient donc alignées. je leur ai donc offert de venir se joindre à nous», explique le directeur. Ces officiers provenaient du Témiscouata, secteur transcontinental, et du Kamouraska.
Le bâtiment n'était plus utilisé depuis 2001. Cette pratique a été planifiée selon les règles strictes du ministère de l'Environnement et Lutte contre les changements climatiques du Québec.
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