Cacounois fauché à Québec : 90 jours de prison pour la conductrice
L’automobiliste qui a happé un piéton à Sainte-Foy en juillet 2017, Jean-François Gendron originaire de Cacouna, a écopé d’une peine de 90 jours de prison à purger de façon discontinue, le 30 janvier au palais de justice de Québec.
En octobre, Josianne Lebrun avait été déclarée coupable de délit de fuite ayant causé des lésions corporelles. Le juge Sébastien Proulx de la Cour du Québec avait conclu que la jeune femme, qui avait 18 ans au moment des faits, s’était forgé une histoire et elle l’avait crue.
Devant la cour, la jeune femme avait raconté s’être assoupie au volant de son automobile vers 2 h 30 dans la nuit du 22 juillet, avant de franchir ce qu’elle croyait être «un gros nid-de-poule», à la hauteur des ponts, sur le chemin Saint-Louis.
Jean-François Gendron marchait avec un ami et son chien sur le trottoir, peu avant la collision. Il a subi une fracture du crâne, une hémorragie cérébrale, un traumatisme crânio-cérébral et a été blessé aux hanches et aux jambes. Il a témoigné avoir souffert de ces blessures pendant plusieurs mois.
Lors du procès, Josianne Lebrun, qui s’est rapportée aux policiers lorsqu’elle a entendu parler de l’accident dans les médias, avait insisté sur le fait qu’elle n’avait pas compris qu’elle avait frappé la victime et que si cela avait été le cas, elle se serait arrêtée pour l’aider. Elle s’était dite «terriblement désolée» des conséquences causées à la victime.
Mais après avoir révisé toute la preuve, le juge Proulx était cependant arrivé à la conclusion «qu’il était impossible pour la conductrice d’ignorer qu’elle avait frappé un être humain».
Selon ce que rapporte le journal Le Soleil, l’avocat de Josianne Lebrun a porté ce jugement en appel. Ça ne semble pourtant pas avoir empêché les deux parties impliquées de s’entendre sur une peine à suggérer au tribunal. En plus des 90 jours de prison à purger les fins de semaine, la sentence comprend une interdiction de conduite pour une période de deux ans. Le juge a accepté la suggestion qu’il estimait raisonnable.
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