Feu de cheminée à Rivière-du-Loup
Les pompiers du Service de sécurité incendie de Rivière-du-Loup sont intervenus pour un feu de cheminée qui s’est déclaré vendredi avant-midi sur la rue Pouliot. C’est la troisième fois que les sapeurs louperivois effectuent une opération semblable au cours de la dernière semaine.
À l’origine, les pompiers croyaient se déplacer pour un incendie de résidence, puisqu’il y avait présence de fumée à l’intérieur de la maison. À leur arrivée, ils ont cependant réalisé qu’il s’agissait plutôt d’un refoulement causé par une petite accumulation de créosote dans le conduit de la cheminée.
Malgré l’étroitesse de la rue à cette hauteur, le SSIRDL a déployé le camion-échelle afin de faciliter une intervention par le toit. À l’aide d’un poids, les pompiers ont délogé les gouttelettes de goudron qui ont condensé sur les parois de la cheminée.
«En ce moment, avec les changements de température, les gens chauffent, arrêtent, puis recommencent. Ils ne chauffent pas nécessairement à pleine capacité, alors le froid rentre et ça colle sur les parois», a expliqué le capitaine Jonathan Daraîche.
Au cours des derniers jours, le SSIRDL est intervenu à Saint-Modeste et Rivière-du-Loup pour des cas similaires. Certains propriétaires devront être alertes d’ici la fin de la saison. «On demande de faire ramoner une fois par saison, mais l’idéal, c’est deux, à l’automne et au printemps, a poursuivi le pompier. Au cours des prochaines semaines, certaines cheminées vont être dues»
Selon CAA Québec, «si votre amour des feux de foyer est tel que vous en faites tous les soirs de l’hiver, vous devez prévoir un ramonage à mi-saison, généralement après trois ou quatre cordes». Il faut également considérer que la fréquence de ramonage d’un poêle à bois ne dépend pas seulement de la quantité de bois utilisée, mais aussi de la manière dont on fait les feux, de l’essence de bois utilisée et du taux d’humidité des bûches.
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