Depuis près d’une semaine de travail acharné sur le feu de tourbe survenu aux Tourbières Lambert, plusieurs facteurs permettent, ce 25 juin, d’aborder la situation avec plus de confiance. Bien que loin d’être fini, le combat prend un tournant encourageant.

Le facteur météorologique joue un rôle primordial. Après plus de cinq jours de conditions de chaleur et de sécheresse extrêmes, les 20 mm de pluie tombés hier ont offert aux pompiers une aide très attendue.

Par ailleurs, la SOPFEU a renforcé ses moyens sur le terrain, notamment en mandatant sur place un commandement d’intervention local, M. Claude Tremblay, spécialiste en feu majeur. Une expertise plus que bienvenue compte tenu de la complexité et des spécificités de l’incendie en cours.

Des renforts sont également attendus dès vendredi en provenance de Val-d’Or et de l’Ontario, afin de concentrer les efforts d’extinction. Ces nouvelles ressources s’ajouteront aux hommes déjà sur place, permettant ainsi de renforcir le combat. Au cours des prochains jours, les effectifs de la SOPFEU vont augmenter graduellement pour atteindre environ 200 pompiers forestiers. En plus aujourd’hui, 45 pompiers municipaux sont toujours présents sur le terrain.

Ces efforts sont le fruit d’une remarquable collaboration entre tous les intervenants incendie : la SOPFEU, les pompiers municipaux, l’équipe des Tourbières Lambert, les producteurs agricoles, etc.

« Nous sommes très bien entourés avec les pompiers forestiers de la SOPFEU mais aussi par plus de 25 services incendie de tout le Québec qui se relaient à tour de rôle.  À ce jour, nous avons pu compter sur plus de 600 présences de pompiers municipaux sur le terrain. C’est un effort collectif colossal qui, nous l’espérons, permettra de venir à bout de cet incendie sans précédent. » d’affirmer M. Louis-Georges Simard, maire de la municipalité de Rivière-Ouelle.

Rappelons que la vigilance est toujours de mise, la population est invitée à surveiller les conditions météorologiques de façon régulière afin de suivre la direction des vents, puisque la fumée peut être parfois incommodante.