Près de deux ans de prison pour une grand-mère incestueuse de Trois-Pistoles
Une grand-mère de Trois-Pistoles a été condamnée le 14 janvier à purger une peine de 22 mois de prison pour avoir agressé sexuellement son petit-fils âgé de moins de 16 ans entre les mois de septembre et de décembre 2019. En sanglots, l’accusée a pris le chemin de la détention, escortée par un constable spécial. Elle avait plaidé coupable en février 2021.
Selon la procureure de la Couronne, Me Lili Anne Laforest, le fait qu’un lien de parenté existe entre l’accusée et la victime est un facteur fort aggravant dans ce dossier. De plus, le rapport présentenciel explique que la dame éprouve plusieurs difficultés, notamment concernant l’admission des faits, des sentiments de honte et de colère qui l’habitent, ainsi que des problèmes de santé. Son plaidoyer de culpabilité a évité à la victime d’aller témoigner au palais de justice. Selon ce document déposé au dossier, l’accusée aurait eu une relation sexuelle complète avec la victime dans un contexte où elles auraient consommé du cannabis.
La juge Luce Kennedy a souligné qu’une accusation d’agression sexuelle sur une personne âgée de moins de 16 ans est passible d’une peine minimale d’emprisonnement d’un an. L’accusation d’inceste, abandonnée à la suite d’une entente entre l’avocate de la défense, Me Sylvie D’Amours et la procureure de la Couronne, Me Lili Anne Laforest, est quant à elle passible d’une peine d’emprisonnement minimale de cinq ans, lorsque la victime est âgée de moins de 16 ans.
La sentence de 22 mois de prison imposée le 14 janvier est accompagnée d’une probation de trois ans, avec un suivi pendant deux ans. À sa sortie de la détention, il sera interdit à l’accusée de contacter la victime, certains membres de sa famille, ou de se trouver à ses lieux d’études ou de travail. Elle devra aussi s’abstenir d’être en présence de personnes mineures, sauf en la présence d’un adulte responsable informé de la sentence. Un interdit de possession d’armes à feu a aussi été prononcé pour une période de 10 ans. De plus, cette grand-mère de Trois-Pistoles sera inscrite au registre des délinquants sexuels pour une période de 20 ans.
Une ordonnance de non-publication protège l’identité de la victime et interdit la divulgation de toute information qui pourrait permettre de l’identifier.
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