Deux ans moins un jour de prison pour des abus sexuels sur un enfant à Pohénégamook
Reconnu coupable de contacts sexuels sur un enfant de moins de 16 ans et d’avoir exhibé ses organes génitaux, le trentenaire Mathieu Boucher de Pohénégamook a été condamné le 14 janvier dernier à purger une peine d’emprisonnement de deux ans moins un jour. Son nom sera inscrit à perpétuité au Registre national des délinquants sexuels.
Les crimes ont été perpétrés entre le 2 mai 2011 et le 2 mai 2020, à Pohénégamook. L’accusé se trouvait dans une position d’autorité par rapport à la victime. À la suite d’une entente survenue entre la procureure de la Couronne, Me Lili Anne Laforest et l’avocate de la défense, Me Vanessa Soucy, les accusations d’agression sexuelle et d’incitation à des contacts sexuels ont été retirées. Il a aussi reconnu sa culpabilité à une accusation de voies de fait causant des lésions corporelles envers personne informée des évènements à caractère sexuel impliquant l’enfant.
Lors de sa période de détention de deux ans moins un jour, il sera interdit à Mathieu Boucher d’entrer en contact avec la victime mineure. À sa sortie de prison, il devra se soumettre à une probation de trois ans et suivre une thérapie relativement à une «problématique d’agresseur sexuel».
De plus, pendant cinq ans à la suite de son incarcération, il lui sera interdit de se trouver dans un parc ou une zone publique où l’on peut se baigner s’il s’y trouve des personnes âgées de moins de 16 ans, ou s’il est raisonnable de s’attendre à ce qu’il y en ait. Cette interdiction concerne entre autres les garderies, parcs, terrains de jeux, terrain d’école, etc, sauf s’il est en présence de ses enfants. Mathieu Boucher devra aussi s’abstenir de chercher ou d’occuper un emploi ou un travail bénévole qui le placerait en situation d’autorité ou de confiance envers une personne de moins de 16 ans. Il lui sera également interdit d’entrer en contact avec un enfant de moins de 16 ans, à moins de le faire sous la supervision d’une personne autorisée par le tribunal. Des exceptions sont prévues pour ses enfants, dans le cadre de son emploi et dans les lieux publics. Il devra se soumettre à une interdiction de posséder des armes pendant une durée de 10 ans.
À noter qu’une ordonnance de non-publication protège l’identité de la victime et empêche la diffusion de toute information qui pourrait permettre de l’identifier.
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