Homme blessé près de l’autoroute 85 : 19 mois de prison pour un des accusés
Accusé de tentative de meurtre, Jean Junior L’Arêche Baptiste de Rivière-du-Loup a été déclaré coupable le 21 septembre de voies de fait graves mettant la vie de la victime en danger et d’avoir proféré des menaces de causer la mort ou des lésions corporelles. Il a écopé d’une peine de 19 mois de prison qui lui a été imposée par le juge Pierre L. Rousseau.
L’Arêche Baptiste purgera 4 mois et 9 jours d’emprisonnement, puisqu’une période de détention préventive de 14 mois et 21 jours a été soustraite de sa peine. Détenu depuis son arrestation en décembre 2021, il avait renoncé à la tenue de son enquête sur remise en liberté. Il devra également respecter une probation de trois ans qui entrera en vigueur à sa sortie de prison et s’abstenir de posséder des armes à feu.
Il a été acquitté des autres chefs d’accusation, dont tentative de meurtre, séquestration et d’introduction par effraction.
Rappelons que les coaccusés Jean Junior L’Arêche Baptiste et Ricky Royea ont été arrêtés en décembre 2021, en lien avec la découverte d’un homme de 29 ans grièvement blessé en bordure de l’autoroute 85 à Saint-Antonin, le 14 aout 2021. Transférée dans un centre hospitalier de Québec, la victime a survécu à ses blessures.
Jean Junior L’Arêche Baptiste devra répondre à d’autres accusations de voies de fait (juillet et aout 2021) et de harcèlement (novembre 2021) dans dossier différent. La date de sa prochaine comparution est fixée au 11 octobre prochain au palais de justice de Rivière-du-Loup.
Le retour en cour de Ricky Royea est quant à lui prévu le 23 novembre, à l’étape de l’enquête préliminaire. Cette procédure sert principalement à déterminer si la preuve de la poursuite est suffisante afin de tenir un procès.
Les chefs d’accusation déposés contre les coaccusés en décembre 2021 avaient permis d’apprendre plus de détails sur les évènements. Ils auraient imposé à la victime le choix de mourir par balle ou de sauter hors d’un véhicule en mouvement. Les deux Louperivois étaient accusés de tentative de meurtre, voies de fait graves, séquestration, introduction par effraction et utilisation d’une fausse arme pour perpétrer un acte criminel.
Présumée complice dans cette affaire, Mélissa Gagnon-Bélanger, qui fait face aux mêmes accusations énumérées précédemment en plus d'un délit de fuite causant des lésions, reviendra au palais de justice le 11 octobre. Elle a été remise en liberté pendant le processus judiciaire, moyennant un engagement de 2 000 $ et de 400 $ avec dépôt et le respect de nombreuses conditions.
» À lire aussi : Enlèvement, séquestration et tentative de meurtre à Rivière-du-Loup et Saint-Antonin
Commentaires