Feu de cheminée à Pohénégamook
Les pompiers du Service de sécurité incendie de Pohénégamook sont intervenus pour un feu de cheminée qui s’est déclaré en fin d’avant-midi dans une maison de la rue Principale, quartier Saint-Éleuthère.
Les propriétaires ont alerté les services d’urgence vers 15 h 15, après qu’ils aient remarqué que de la fumée s’échappait des parois de la cheminée. Selon le directeur, Dean Thériault, celle-ci était bouchée par une accumulation de créosote.
Après avoir réglé la situation, les sapeurs ont effectué différentes vérifications afin de s’assurer de la sécurité des occupants. Heureusement, aucun point de chaleur n’a été décelé au niveau du grenier et de l’entretoit. Il y a eu plus de peur que de mal.
«Il y a souvent un écart de température entre l’étage et le grenier. Il fait plus froid au niveau du toit, alors quand le poêle ne chauffe pas à pleine capacité, la cheminée ne réchauffe pas convenablement et la fumée colle à la paroi. À la longue, le créosote s’accumule et ça bloque», a expliqué M. Thériault.
AGIR EN PRÉVENTION
Le pompier rappelle aux citoyens propriétaires de poêles à bois que l’idéal est de faire ramoner sa cheminée deux fois par année. «Si les propriétaires avaient rempli le poêle pour la veillée, la fumée se serait accumulée et nous aurions pu avoir un incendie de domicile», a-t-il prévenu.
«Nous recommandons de faire ramoner une fois l’automne, puis une autre fois après les Fêtes, à la moitié de l’hiver.»
Selon CAA Québec, «si votre amour des feux de foyer est tel que vous en faites tous les soirs de l’hiver, vous devez prévoir un ramonage à mi-saison, généralement après trois ou quatre cordes».
Il faut également considérer que la fréquence de ramonage d’un poêle à bois ne dépend pas seulement de la quantité de bois utilisée, mais aussi de la manière dont on fait les feux, de l’essence de bois utilisée et du taux d’humidité des bûches.
Collaboration : Lydia Barnabé-Roy
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