Des cabanes à pêche vandalisées à L’Isle-Verte
Durant la fin de semaine du 18 et 19 février, les quatre cabanes à pêche de la Corporation de développement économique et touristique (CDET) de L’Isle-Verte ont été vandalisées. L’équipement qui se trouvait à l’intérieur des petites bâtisses a été volé.
L’incident a été perpétré dans la nuit de samedi à dimanche ou de dimanche à lundi, d’après Sandra St-Jean, présidente du conseil d’administration de la CDET. Les personnes mandatées à sortir les cabanes, c’est-à-dire à les enlever de la glace pour les remiser durant l’été, se sont rendu compte de la situation.
«Les portes étaient arrachées, les batteries avaient disparu. C’est un peu démoralisant», souligne-t-elle. Quatre batteries ont été dérobées par le ou les vandales. Ces dernières avaient été apportées à L’Isle-Verte en décembre. Des bénévoles ont travaillé plusieurs heures afin de les installer afin qu’elles soient prêtes à être louées pour les activités de pêche.
«Ce qui vient me déranger c’est le temps que les bénévoles mettent et les gens qui ont cette activité à cœur qui sont détruits par quelqu’un qui veut des batteries», se désole la présidente. En temps et matériel, c’est environ 2000 $ qui a été investi dans ces batteries.
UNE SITUATION QUI SE RÉPÈTE
La CDET a vécu un incident semblable l’an dernier. À la fin de la saison, les deux batteries chargées à l’aide de panneaux solaires ont aussi été dérobées, mais les cabanes n’avaient pas subi de dégâts.
Cette année, la Corporation en avait profité pour se doter d’un meilleur équipement en plus d’avoir deux nouvelles cabanes. «Ça me décourage, c’est malfaisant! La personne va faire quoi avec ça? Ce n’est pas comme si elle allait voler de la bouffe, car elle en a besoin pour se nourrir», s’insurge Sandra St-Jean.
«On se dit : c’est sûr que c’est quelqu’un de près […] quelqu’un qui sait que ça existe, proche de la pêche, qui connait notre routine. Il surveillait quand on allait les sortir pour aller voler ça, c’est sûr. […] Il attendait, c’était planifié», croit-elle. Elle confirme qu’une plainte formelle a été déposée à la Sûreté du Québec afin de trouver le coupable.
En attendant, elle demande à la population de rester vigilants et de «chasser les batteries». Elle indique que si des citoyens voient des batteries à vendre sur Facebook ou en voient chez un voisin, d’écrire à la Corporation. À la limite, Mme St-Jean espère que le ou les vandales les ramèneront.
Les batteries sont essentielles à la saison de pêche. Elles permettent d’avoir accès à l’électricité afin d’avoir des commodités à l’intérieur des cabanes. Si des gens ont des batteries chez eux qu’ils n’utilisent plus, la CDET est aussi ouverte aux dons.
Dès l’année prochaine, les personnes mandatées pour sortir les cabanes à pêches les videront à la dernière journée de la saison pour amener les batteries à un endroit sécuritaire. Les portes des cabanes resteront débarrées afin de montrer à de futurs voleurs qu’elles sont vides. Cette solution permettra d’éviter du vandalisme sur les petites bâtisses, selon la présidente.
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