Une cargaison de bois s’enflamme sur l’autoroute 20
Les pompiers de Cacouna et Rivière-du-Loup ont été appelés à intervenir sur l’autoroute 20 au milieu de la nuit, ce jeudi 30 mars, alors qu’un violent incendie s’est déclaré dans la remorque d’un poids lourd qui transportait une cargaison de bois vers l’Est-du-Québec.
À l’arrivée de la première équipe de pompiers, peu avant 3 h du matin, une section de 8 pieds de la remorque était complètement embrasée. La propagation était avancée et elle progressait très vite.
«Le feu s’est rapidement propagé, notamment puisqu’il était alimenté par les forts vents qui ont frappé la région durant la nuit», a raconté le chef des opérations du Service de sécurité incendie de Rivière-du-Loup, Alexandre Perreault.
Selon lui, le feu a pris naissance après qu’un pneu de la remorque ait éclaté. La friction de la jante sur l’asphalte a créé des flammèches qui ont enflammé le pneu, puis la remorque et son chargement.
«Le conducteur s’est rapidement immobilisé quand il a réalisé la crevaison. Il est sorti avec un extincteur, mais il était déjà trop tard. Il a donc détaché son tracteur et l’a déplacé pour éviter que le feu s’y propage», a souligné M. Perreault, précisant le camionneur n’a pas été blessé.
Le camion remorque transportait des billots d’érable de 8 pieds. Avec la force du vent, tous les éléments étaient réunis pour compliquer le travail des sapeurs. L’intervention a duré environ trois heures.
«Avant d’arriver au milieu du chargement, on a eu besoin de beaucoup d’eau. Une pelle mécanique a aussi été demandée pour nous aider», a dit Alexandre Perreault. Les pompiers de Cacouna ont rapidement demander l’entraide de leurs confrères de Rivière-du-Loup. «Ç’a été long, mais l’opération s’est tout de même bien déroulée.»
Au total, une douzaine de pompiers ont répondu présents au cœur de la nuit. Deux camions-citernes, une autopompe et une unité d’urgence ont été déployés.
Notons aussi qu’une seule voie de l’autoroute était ouverte pendant l’intervention des pompiers. Ce matin, les voitures circulaient sans problème, bien que des travailleurs récupéraient toujours les pièces de bois épargnées par les flammes.
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