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Trafic de stupéfiants: deux ans moins un jour d’emprisonnement dans la collectivité

durée 20 avril 2023 | 15h15
  • Andréanne Lebel
    Par Andréanne Lebel

    journaliste

    Coupable de trafic de stupéfiants et de vente de cannabis à des personnes mineures, Meredith Beaulieu-Gagnon de Rivière-du-Loup a écopé, le 14 avril, d’une peine d’emprisonnement avec sursis (dans la collectivité) de deux ans moins un jour au palais de justice de Rivière-du-Loup.

    Les faits qui lui sont reprochés remontent au mois d’octobre 2020. Selon le résumé relaté par la procureure de la Couronne, Me Manon Gaudreault, un rendez-vous a été fixé entre deux mineurs (17 ans) et l’accusée à Saint-Antonin afin de procéder à une transaction de stupéfiants. «Madame va prendre soin de cacher les stupéfiants chez un voisin du jeune de Saint-Antonin, près de son bac à poubelles», a expliqué Me Gaudreault.

    Après la transaction, Meredith Beaulieu-Gagnon a reconduit un des mineurs près du bac à poubelles afin qu’il récupère sa «livraison». Deux onces de cannabis faisaient aussi partie du lot. Un voisin qui a vu l’un des jeunes fouiller près du bac à ordures a alerté la Sûreté du Québec. Lorsque les policiers sont intervenus, ils ont retrouvé 31 comprimés de métamphétamine sur les deux mineurs. En interrogeant les jeunes, les policiers ont pu remonter jusqu’à Meredith Beaulieu-Gagnon.

    Le plaidoyer de culpabilité de l’accusée a été enregistré en décembre 2022. L’avocat de la défense, Me Simon Roy, a souligné que sa cliente s’est soumise à une interdiction de quitter la région du KRTB depuis qu’elle a été accusée. Elle n’a commis aucun manquement à sa promesse de comparaitre entre le moment de son arrestation et l'imposition de la sentence. 

    Pendant les 12 premiers mois de sa peine de deux ans moins un jour d’emprisonnement dans la collectivité, elle devra être assignée à résidence 24 heures sur 24, sauf pour des fins de travail légitime et rémunéré. Une sortie par semaine lui est accordée pour qu’elle puisse faire ses courses. Lors des 12 mois restants, elle devra être assignée à résidence entre 22 h et 7 h. Après avoir purgé cette peine, l’accusée devra se soumettre à une probation de deux ans.

    Elle devra également respecter plusieurs interdictions : posséder un téléphone cellulaire, avoir en sa possession des drogues, se trouver dans un endroit où on fait l’usage ou la vente de stupéfiants, se trouver dans les bars, sauf pour y consommer un repas ou pour les fins d’un emploi et aller sur un terrain scolaire de niveau primaire ou secondaire. Il lui est aussi interdit d’entrer en contact avec les mineurs qui sont impliqués dans le présent dossier.

    Lors de sa décision, le juge Martin Gagnon a souligné les efforts de reprise en main de l’accusée depuis son arrestation en octobre 2020. «Pour une jeune dame de 26 ans, deux ans moins un jour de prison, ce n’est pas banal comme dossier. C’est lourd.» Il a aussi souligné que les conditions restrictives de l’emprisonnement dans la collectivité sont contraignantes lorsqu’elles sont bien respectées.

    Lorsqu’elle était âgée de 18 ans, Meredith Beaulieu-Gagnon avait purgé une peine de quatre mois d’emprisonnement dans la collectivité en lien avec une accusation de trafic de stupéfiants. 

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