Un relationniste de la Sûreté du Québec accusé d’agression sexuelle
Le sergent Claude Doiron de la Sûreté du Québec, basé au poste régional de Rimouski et relationniste pour le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie et les Îles-de-la-Madelaine fait face à trois chefs d'accusation à caractère sexuel ce lundi au palais de justice de Percé.
Info Dimanche a appris que le porte-parole a été relevé de ses fonctions il y a deux semaines. Il doit aujourd’hui répondre d'accusations de contacts sexuels, d'incitation à des contacts sexuels et d'agression sexuelle sur une enfant de moins de 14 ans selon les articles 151, 152 et 271 (1,a) du Code criminel canadien.
Les faits qui lui sont reprochés seraient survenus à Cloridorme entre le 1er mai 1988 et le 30 septembre 1988. L'accusé, aujourd'hui âgé de 60 ans, était alors âgé de 25 ans.
La retraite du relationniste, annoncée par ce dernier depuis longtemps, devait être effective à la fin de la présente semaine. Claude Doiron occupait le poste de porte-parole depuis février 2012.
SÛRETÉ DU QUÉBEC
Du côté de la Sûreté du Québec, la confiance des citoyens et le respect des procédures sont au centre de ses priorités. «On traite tous nos dossiers de la même façon. Le Code criminel s'applique envers tous. À la suite d'une dénonciation, une enquête [a eu lieu] et il en résulte un dépôt d'accusations envers un membre», a précisé la coordonnatrice au service de la diffusion et de la relation média de la Sûreté du Québec, Ann Mathieu.
Quant aux collègues du sergent Doiron, le corps policier souligne aussi avoir différentes ressources disponibles à l'interne auxquels ces derniers peuvent se référer. «Il y a de l'écoute disponible pour ceux qui en sentiraient le besoin et il y a aussi des ressources externes comme La Vigile», assure la sergente Mathieu.
ONDE DE CHOC
Joints par Info Dimanche, sous le couvert de l'anonymat puisqu’ils n'étaient pas autorisés à commenter la cause, des policiers et collègues n’ont pas caché leur étonnement. «Je suis tombé en bas de ma chaise», a lancé l’un d’eux.
Surprise, déception, présomption d'innocence ont été les termes les plus souvent évoqués par ces derniers. Tous ont souligné leur intérêt à suivre la suite des procédures avec attention.
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