Disparition de Pierre Bélisle: la thèse d'un homicide privilégiée par la Sûreté du Québec
Plus de 72 heures après l'arrestation de Steve Chassé à Cacouna, le sort de Pierre Bélisle âgé de 74 ans demeure en suspens. Plusieurs éléments pointent vers la thèse de l'homicide, notamment des déclarations de l'accusé sur différents réseaux sociaux.
«Nous avons des raisons de croire que Pierre Bélisle a été victime d'un homicide», confirme le relationniste de la SQ, Frédéric Deshaies. Ce dernier précise aussi que la victime alléguée résidait bel et bien à Place Saint-Georges de Cacouna.
De plus, dans la présentation de l'un des nombreux vidéos mis en ligne par l'accusé et qu'a pu visionner Info Dimanche, Steve Chassé affirme le 28 septembre dernier avoir tué le septuagénaire. «I decided to make my groceries over the dead body of my serial killer neighbor Pierre Belisle the Monster Zombie that i killed in Dead Island Canada or Dying Light Canada», écrit-il.
«J’ai décidé de faire mon épicerie «over the dead body» [sur le cadavre] de mon voisin tueur en série Pierre Belisle le Monstre Zombie que j’ai tué sur Dead Island Canada ou Dying Light Canada. [traduction libre]» Précisons que Dead Island et Dying Light sont deux titres de jeux d'horreur qui se déroulent dans un univers post-apocalyptique.
Rappelons que Pierre Bélisle manque à l'appel depuis la fin du mois de septembre. Des recherches menées par le Service des enquêtes sur les crimes contre la personne et par le Service de l'identité se poursuivent toujours au Lieu d'enfouissement technique, situé à Cacouna.
COMPARUTION
Steve Chassé, 40 ans, a comparu au palais de justice de Rivière-du-Loup, vendredi en fin d'après-midi. Il fait face à trois accusations : avoir déchargé une arme à feu avec insouciance, avoir porté une arme dans un dessein dangereux et avoir incité à la haine envers un groupe identifiable en public. Pour cette dernière accusation, les faits qui lui sont reprochés auraient été commis entre le 26 septembre et le 4 octobre.
La Couronne s'est opposée à la remise en liberté de l'accusé qui demeurera détenu en attendant son prochain passage en cour le 30 octobre. De nouveaux chefs d’accusation pourraient alors être portés contre lui par le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).
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