Vols et recel à Cacouna : l’accusée ira en thérapie
La résidente de Cacouna, Katy Pelletier, fait maintenant face à 18 nouveaux chefs d’accusation en matière de recel. Ils ont été déposés à la suite d’une perquisition menée à son domicile le 5 avril par la Sûreté du Québec. L’accusée a été remise en liberté le 23 avril afin de suivre une thérapie en dépendance dans la région de Trois-Rivières.
Des objets décoratifs variés, ainsi que des outils et un vélo électrique avaient été saisis par les policiers de la Sûreté du Québec. Les personnes victimes de vol avaient pu récupérer leurs bien au cours du weekend au poste de police.
Selon nos informations, un chien décoratif en bois avec l’inscription «Entrée», une sculpture, des décorations de Noël, un pot surdimensionné pour plante extérieure, des raquettes à neige, un ange en métal, un vélo électrique, un bonhomme de neige, un projecteur et des outils diversifiés ont été sortis de la résidence par les policiers et déposés à l’arrière d’une camionnette de la SQ.
Ces objets seraient en lien avec plusieurs dossiers de recel et de vol qui auraient été commis dans la région au cours des derniers mois. Katy Pelletier faisait déjà face à des accusations de possession de stupéfiants dans le but d’en faire le trafic, de vol, d’intrusion de nuit, d’introduction par effraction, de possession de biens criminellement obtenus, de conduite pendant une interdiction et d’entrave à un agent de la paix.
ARRÊTÉE APRÈS UN ACCIDENT
Les policiers de la SQ avaient intercepté la suspecte au volant de son véhicule, après une embardée survenue sur la route 291 le 21 mars en soirée à Cacouna. Lors de perquisitions menées dans sa voiture et à son domicile, les agents de la paix avaient saisi 350 grammes de cocaïne, plus de 1 500 comprimés de métamphétamine, de l’argent canadien, de l’équipement servant à la revente de stupéfiants et des objets volés.
CONDITIONS À RESPECTER
Son retour en cour est prévu le 17 juin au palais de justice de Rivière-du-Loup pour la suite des procédures judiciaires. En attendant sa prochaine comparution, il lui sera interdit de se trouver au lieu de résidence ou de travail, ou de communiquer avec 25 personnes qui sont concernées par les dossiers. La femme de 43 ans devra s’abstenir de consommer de l’alcool ou des drogues.
Elle devra se rapporter aux policiers si elle décide de mettre fin volontairement à sa thérapie, ou si elle en est expulsée. Tout manquement à ses conditions de remise en liberté pourrait entrainer son arrestation.
» À lire aussi : Saisie de dizaines d’objets présumément volés à Cacouna
Commentaires