«On a eu chaud» au Grand Arrêt Irving de Dégelis
Mardi, sous une chaleur écrasante, une trentaine de pompiers ont pris part à l'intervention incendie alors qu'un début de brasier menaçait de se propager au bâtiment principal du Grand Arrêt Irving de Dégelis. Cinq des combattants ont souffert d'un coup de chaleur et ont dû être conduits à l'Hôpital de Notre-Dame-du-Lac.
Le directeur du Service de sécurité incendie de Dégelis, Claude Gravel, souligne qu'il s'agit d'une intervention difficile, mais réussie. «Au début, les employés parlaient d'une odeur, mais on ne trouvait rien, même après un certain temps, alors je me suis dit: "si tu ne veux pas venir à moi je vais aller te chercher" et j'ai procédé à une ventilation... et je l'ai trouvé. On l'a immédiatement tapé. J'ai ensuite demandé l'entraide de Packington, Témiscouata-sur-le-Lac, Saint-Juste-le-Lac et Edmundston, et des ambulanciers.»
Selon le directeur, le brasier était situé dans un mur mitoyen entre le restaurant et le dépanneur Couche-Tard. «Pour situer les gens, d'un côté c'est le dépanneur, de l'autre c'est le restaurant. Le feu a pris sur [un madrier] par radiation, du côté du restaurant.»
Les pompiers n'ont eu d'autres choix que de mettre le mur à terre. Les dégâts sont conséquents, mais ne mettent pas en jeu la survie de l'établissement. Déjà, mercredi, des experts en sinistres se trouvaient sur les lieux afin de permettre la réouverture de l'établissement dans le délai le plus court.
Claude Gravel a tenu à remercier tous les intervenants présents sur les lieux. «Les gars ont très bien travaillé ensemble, c'est quand même cinq casernes et la collaboration a été totale, malgré les conditions. Avec le bunker [habit de combat] la chaleur était extrême. On a eu chaud. Ils ont bien fait ça et je les en remercie parce que ç'a très, très bien été», ajoute-t-il.
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