Jenny Pouliot et Isolation MJ victimes de piratage
Saint-Arsène – La directrice générale d’Isolation MJ et présidente du CLD de la MRC de Rivière-du-Loup, Jenny Pouliot, fait actuellement les frais de pirates informatiques. Ces derniers se sont emparés de son compte de courriel Hotmail et envoient en son nom un message de détresse.
Affirmant qu’elle se trouve coincée en Afrique, ce qui est totalement faux, le message implore le destinataire de lui faire parvenir la somme de 1 100 euros, soit environ 1 500 dollars canadiens.
Hameçonnage
Il va sans dire, Mme Pouliot ne la trouve pas drôle. « C’est mon adresse de courriel professionnelle. Ils ont changé mon mot de passe et ont pris le contrôle de mon carnet d’adresses à qui ils ont envoyé ce message », commente la copropriétaire d’Isolation MJ.
Depuis un mois, Mme Pouliot recevait régulièrement des messages l’enjoignant de valider son adresse de courriel. Prudemment, la femme d’affaires plaçait ces courriels dans son courrier indésirable.
« Seulement, la semaine dernière le dernier message qui comportait le logo de MSN Live me disait de procéder à cette validation dans les 24 heures à défaut de quoi, mon compte serait fermé. Je n’ai pas pris de chance, car il s’agit de mon courriel d’entreprise et j’ai renvoyé le message ».
Extrait du courriel
Cas classique de hameçonnage, Jenny Pouliot a donc vu les pirates s’emparer de son compte. Voici un extrait du message envoyé par ces individus sans scrupule à tous les contacts de Mme Pouliot : « (…) une mésaventure qui m’est survenue lors de mon voyage sur l'afrique. En effet je viens d’être cambriolé ce jour au voisinage de mon hôtel alors que je préparais mon retour. Mon passeport, mon argent et tous les autres documents ont été emportés. A l’heure où je vous parle je dois 1000€ des frais d’hôtel et 100€ de facture téléphonique. Je viens de recevoir une menace à payer avant mon départ (...) »
Jenny Pouliot va bien. Elle se sent mal de tout cet imbroglio. « J’ai été naïve. Je ne savais pas qu’on pouvait faire ça. Je me sens très, très mal pour tout ce que ça cause », commente la principale intéressée. De son côté, la Sûreté du Québec a ouvert une enquête.
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