Chaumes et voiture en feu à Rivière-du-Loup
L’origine du feu n’est pas encore connue. La présence d’une voiture, elle aussi détruite par les flammes, laisse croire qu’il pourrait s’agir d’une activité humaine. « Nous ne le savons pas encore, mais les policiers enquêtent, précise le chef des opérations, Éric Deschênes.
L’indice d’inflammabilité SOPFEU était élevé et on voit ce que ça a donné. Heureusement, nous avons pu le contrôler rapidement », raconte M. Deschênes.
Le chef des opérations, Éric Deschênes.
Photo : François Drouin
Les flammes se sont propagées dans les chaumes, c’est-à-dire dans les tiges creuses qui restent sur pied après la moisson. Séchés par le manque d’eau et le soleil, ces restants représentent un excellent combustible pour le feu. « Et ça brûle rapidement », ajoute le chef des opérations.
C’est donc au sol et en l’arrosant sous les chauds rayons du soleil que les pompiers ont combattu le brasier. Une chaleur étouffante s’en échappait. D’ailleurs, plusieurs minutes après avoir éteint les dernières flammes, le sol dégageait toujours une forte chaleur.
Heureusement, l’intervention rapide des pompiers aura permis de limiter les dégâts et de contenir les flammes à une superficie somme toute restreinte. « Effectivement, le vent qui soufflait vers l’ouest poussait les flammes vers les installations d’épuration de la ville », souligne Éric Deschênes.
Les flammes ont complètement détruit la voiture, il n’en reste plus qu’une carcasse de tôle.
Photo : François Drouin
Les pompiers ont donc utilisé de la mousse de classe A pour venir à bout des flammes. « En plus d’être efficace, elle nous permet aussi d’économiser notre pourcentage en eau. C’est-à-dire que notre volume de mousse avec de l’eau est plus faible et nous permet d’avoir un meilleur pouvoir d’extinction et sur une plus longue période », conclut le pompier.
SOPFEU
En date du lundi 17 mai, 10 incendies sont en activité sur le territoire québécois. Depuis le début de la saison, la SOPFEU a combattu 157 incendies pour une superficie affectée de près de 1 800 hectares de forêt. Dans 63 % des cas, ces brasiers ont été allumés par des résidents, alors que 21 % ont été causés par des activités récréatives.
Photo : François Drouin
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