Le cannabis a toujours la cote
Tant la Sûreté du Québec de la MRC de Témiscouata que le Service de la sécurité notent une hausse de saisie de cette drogue. Une hausse peut-être, mais rien pour déclasser le cannabis comme drogue le plus consommé dans la région.
» Importante perquisition de drogues à Rivière-du-Loup
« Effectivement, il y a une hausse en ce qui concerne le haschisch, mais le cannabis est de loin la drogue la plus consommée », affirme le directeur du poste de la SQ de Notre-Dame-du-Lac, Dominic Thériault. Il faut comprendre que le taux de delta-9-tétrahydrocannabinol, le THC, contenu dans le cannabis et qui possède un caractère psychotrope, a nettement augmenté dans les dernières années.
L’agente en relation communautaire au Service de la sécurité publique de Rivière-du-Loup, Johanne Levasseur confirme : « Le taux actuel de THC varie de 24 à 28 % alors que dans les années 70, il se situait à 0,02%. Aujourd’hui, les consommateurs ont délaissé la feuille pour ce que l’on appelle la cocotte ».
« Effectivement, le cannabis est maintenant tellement fort comparé a il y a une vingtaine d’années et comme il est facile d’accès, il a remplacé le haschisch même si ce dernier n’a jamais disparu », ajoute M. Thériault. Il semble toutefois qu’il existe une différence entre la ville et la région.
Si le haschisch est resté présent au Témiscouata, à Rivière-du-Loup, sa présence est plus inhabituelle. « En ville on saisit plus de cannabis et de comprimé que de haschisch », souligne Mme Levasseur.
HASCHISCH
Le haschisch est en fait le nom courant pour la résine de cannabis, un sous-produit de cette plante. On obtient cette drogue en séparant la résine des matières végétales de la plante à l’exception des cocottes. Ces parties du plant sont placées dans des tamis puis plongées en eau froide.
Sous l’effet de cette baisse de température, la résine se détache et se dépose sur le tamis. Elle est ensuite pressée et séchée. Certains producteurs n’hésitent pas à y ajouter des adjuvants ou même des médicaments.
PRÉVENTION
« Il existe des alternatives aux jeunes qui désirent avoir du plaisir sans se brûler les cellules avec ce type de substance qui contient parfois de la méthamphétamine et autres matières dangereuses », exorde Johanne Levasseur. Des activités dans lesquelles ont s’épanouit et où l’on se réalise comme individu ou groupe procure aussi bien sont lot d’émotion tout en s’épargnant des démêlé avec la justice.
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