Plus de noyades en 2010
Les chiffres compilés par la Société de sauvetage laissent présager le pire pour l'année en cours. Toutefois, les nombreuses campagnes de sensibilsation qui concernent les piscines résidentielles semblent porter fruit puisque la majorité des décès survenus à ce moment-ci sont survenus sur les différents plans d'eau de la province.
Les hommes, 8 fois sur 10
Si le nombre de décès dans les piscines du Québec semble à la baisse, il en va donc autrement pour ce qui est des lacs et rivières.
« Ce sont les hommes qui décèdent en majorité, 8 fois sur 10. Soit par témérité, parce qu'ils ne portent pas de veste de sauvetage ou encore l'alcool, qui est aussi un facteur dans plusieurs décès, malheureusement », explique Hélène Mercier-Brûlotte, coordonnatrice aux communications à la Société de sauvetage.
Les décès dans les eaux froides hivernales et printanières sont aussi nombreux d'année en année, rappelle la Société de sauvetage. Dans la région, on se rappelle le décès de Jacques Marquis, ce motoneigiste de Rivière-du-Loup ou encore celui des deux quinquagénaires dans les eaux du Fleuve en face de l'île St-Barnabé à Rimouski.
Le Bas-St-Laurent occupe la 7e position sur 16 au Québec en ce qui a trait au taux de mortalité par noyade. Calculé à partir d'une population de 100 000 personnes, le taux de la région de situe à 1,28.
Sécurité
« On est tous vulnérable sur l'eau, particulièrement lorsqu'on fait quelque chose depuis longtemps, auquel on est habitué. Tout peut arriver. Il faut mettre en application certaines mesures de sécurité de base, comme par exemple consommer de l'alcool avec modération ou ne pas consommer du tout ou encore vérifier où l'on se baigne, ne pas aller là où c'est interdit ou là où le courant est plus fort, par exemple », rappelle Mme Mercier-Brûlotte. Il ne faut pas non plus négliger le port de la veste de sauvetage lors de la pratique d'une activité nautique.
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