Opération sécuribus, version 2010
« Il s’agit d’une fuite de carburant causé par l’évent du réservoir d’essence qui est bouché. En temps normal, la pression est évacuée par cet évent, mais bouché, c’est l’essence qui remonte », explique le porte-parole et contrôleur routier, Jean-Yves Gagnon.
Ce dernier assure que cette défectuosité, considérée comme majeure, ne représente aucun danger pour les élèves et le conducteur. « Il y a perte d’essence et ça doit être corrigé. Sans parler de ce que ça représente pour l’environnement » a ajouté le contrôleur.
Photo : François Drouin
Huit autres véhicules présentaient des défectuosités mineures, c’est à dire qui n’affectent pas la sécurité des occupants. Les propriétaires de ces véhicules disposent d’un délai de 48 heures pour remédier à la situation. Les 27 autres autobus étaient donc conformes en tous points avec la réglementation.
À noter que les conducteurs doivent aussi être en mesure de démontrer leur compétence à conduire ce type de véhicule et qu’ils respectent les différentes restrictions de leur permis, par exemple le port de lunette.
Les contrôleurs routiers ne ménagent aucun effort pour s’assurer du bon fonctionnement des véhicules.
Photo : François Drouin
M. Gagnon note une progression constante dans l’état général des véhicules de transports scolaires. « On parle d’un taux de conformité qui se situe actuellement autour de 80 % et le 20 % restants sont des défectuosités mineures », soutient le porte-parole.
Selon lui, une statistique illustre bien l’impact des opérations Sécuribus. Dans les 10 dernières années, il n’y a eu aucun décès à bord d’autobus scolaire, qui ne sont, pour la plupart, pas munis de ceintures de sécurité.
Photo : François Drouin
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