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Le MTQ déglacera l'autoroute 20 avec de l'extrait de betterave

durée 13 novembre 2010 | 11h23
  • Rivière-du-Loup − Le ministère des Transports (MTQ) procédera dès les premières précipitations hivernales, à l’utilisation d’un nouveau produit écologique à base d’extrait de betterave à sucre dégradé.

    Le liquide déglaçant et antiglaçant sera utilisé sur la chaussée de l’autoroute 20 entre Notre-Dame-du-Portage et Cacouna. Les applications se feront sur une longueur approximative de 40 kilomètres pendant toute la saison hivernale.
     
    Il s’agit d’un projet-pilote qui permettra d’évaluer le nouveau produit afin de vérifier les avantages attribués à ce procédé en opposition aux produits habituels utilisés. Le projet-pilote permettra d’analyser les différents aspects techniques de ce procédé.
     
    Cette façon de faire est utilisée en Ontario depuis huit ans. Au Québec, seule la Direction du Bas-Saint-Laurent–Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine expérimentera pour la première fois ce produit 100 % organique et biodégradable. L’application du produit sur la chaussée est sans danger pour les véhicules des usagers, puisqu’il s’agit d’un mélange de 50 % d’extrait de betterave à sucre et de 50 % de sel de saumure.

    Le procédé est donc moins corrosif que l’utilisation habituelle de sel non traité. Selon le MTQ, le produit n’entache pas la carrosserie des véhicules, un simple lavage permet de retirer les traces du produit qui aurait pu éclabousser les véhicules.
     
    L’objectif principal du projet-pilote est d’accroître la sécurité routière dans un premier temps en prévenant la formation ou l’adhésion de glace sur la chaussée et dans un deuxième temps en augmentant la capacité de fonte de la neige et de la glace. Il y aurait également des gains sur le plan écologique puisque l’utilisation du produit permettrait aussi la réduction de la dispersion de sel non traité dans l’environnement.
     
    Le tracé d’autoroute retenu présente une particularité géographique propice pour faire l’essai du nouveau produit de déglaçage. Le choix de l’emplacement répond aux conditions climatiques spécifiques puisqu’il est situé dans un milieu rural fortement exposé aux vents, un des facteurs qui augmenterait les risques de glace au sol dans ce secteur.
     

    commentairesCommentaires

    3

    • M
      Marco
      temps Il y a 14 ans
      les coûts de ce produit versus les sel ordinaire????
    • SB
      Sébastien Beaulieu
      temps Il y a 14 ans
      Le prix au bout du compte c'est un Québec qui ne salinisera pas l'eau douce dont nous disposons. Une préservation de l'environnement, c'est déjà bien mieux que de sauver de l'argent pis anyway, c'est un projet pilote sur 40 kilometres...
    • P
      pierre
      temps Il y a 13 ans
      à vérifier le taux de phosphore de ce produit--très haut (algues bleus)
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