Ramoner pour votre sécurité
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Que ce soit pour augmenter l’efficacité de votre système de chauffage ou pour réduire le risque d’incendie, il n’y a aucune contre-indication à ramoner sa cheminée une fois l’an. Il faut savoir que si l’encrassement d’une cheminée en réduit le tirage, il augmente considérablement les risques d’incendie. Une évidence, ce qui n’empêche pas les pompiers de sortir plusieurs fois l’an pour ce type de feu.
Comment savoir s’il y a encrassement? C’est simple, ne pas prendre de chance et faire ramoner chaque automne sa cheminée. Sinon, la présence régulière ou même occasionnelle d’odeurs de fumée en provenance de l’appareil de chauffage est une indication que le tirage est insuffisant.
Le ramonage doit être effectué une fois par année.
Photo : François Drouin
Si cela rappelle les soirées passées près du foyer de grand-papa, c’est aussi une sérieuse indication de l’encrassement de la cheminée par de la suie et ou de la créosote, ce qui en diminue l’efficacité et augmente considérablement le risque d’incendie.
Cela s’observe principalement par temps très froid. L’Association des professionnels de chauffage (APC) recommande alors de faire inspecter et ramoner sans délai l’installation de chauffage. Dans la région, seule l’entreprise Arbex spécialisée dans le ramonage et qui est située à Saint-Paul-de-la-Croix s’affiche comme diplômée de l’APC. Un ramonage, à moins de complication, vous coûtera dans les 60 $.
Après avoir déterminé le type de cheminée intérieure, ronde ou carrée, sa composition, brique ou « stainless », le ramoneur utilisera la brosse adéquate, nylon ou métal, pour décoller la suie et si présence il y a, la créosote. Au pied de la cheminée, il en retirera la suie. Il démontera aussi le tuyau de votre poêle, là où généralement la suie a tendance à s’accumuler de façon plus importante.
Lors des travaux, le ramoneur a constaté que le collet du tuyau n’était pas parfaitement fixé à la cheminée. Du silicone résistant à de hautes températures a donc été appliqué afin de le fixer adéquatement à la cheminée.
Photo : François Drouin
Suie et créosote
Pour Éric Deschênes, l’un des meilleurs moyens de ne pas avoir de suie, est de ne pas trop fermer les clés et trappes du système de chauffage au bois. Trop de restriction crée de la fumée qui, plutôt que de produire de la suie, produira de la créosote. « Il ne faut qu’une épaisseur d’une feuille de papier de créosote pour que ça s’enflamme », lance le préventionniste et capitaine au Service incendie de Rivière-du-Loup.
La suie que l’on appelle souvent à tort « créosote » indique que si la combustion du bois est relativement bonne, elle demeure incomplète. Le résidu, bien qu’inflammable représente un risque plus faible. Elle s’enlève relativement facilement lors du ramonage. Lorsqu’elle tire du noir vers le brun, c’est un signe d’une bonne combustion.
Quant à elle, la créosote, qu’elle soit de type croûteuse ou collante est généralement un indice que la combustion du bois est incomplète, voire carrément mauvaise. Si la créosote croûteuse ou floconneuse s’enlève relativement facilement lors du ramonage, c’est tout le contraire avec la créosote collante ou durcie.
Mais ce qu’il faut retenir de la créosote, c’est que non seulement elle indique un signe de combustion déficiente, mais il s’agit d’un résidu hautement inflammable. Elle peut facilement alimenter un feu de cheminée, et ce, de façon soutenue. Avec une température élevée, des dommages sont portés à la cheminée, mais aussi à la structure même de la maison et du toit.
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