Opérations pneus d’hiver à Rivière-du-Loup
23 décembre 2010 |
10h51
Lundi après-midi, les policiers se sont positionnés sur le boulevard de l'Hôtel-de-Ville, à la hauteur de la rue Émilie-Gamelin.
Ces barrages permettent aussi aux policiers de vérifier l’état d’usure des pneus. Les pneus d’hivers c’est bien beau, encore faut-il qu’ils soient efficaces. En deux jours, une seule voiture s’est présentée avec des pneus quatre-saisons. Comme il s’agit d’un véhicule neuf, le propriétaire dispose d’un délai de sept jours suivant la date d’achat pour chausser son véhicule de pneus adéquats.
Outre les pneus d'hiver, les policiers ont également vérifier le port de la ceinture et l'utilisation du cellulaire au volant.
Photo : François Drouin
« Le 15 décembre, c’est plus pour la région de la métropole et encore, lance un policier. Déjà, ils ont eu quelques bonnes bordées de neige par là. Rouler en décembre en pneus quatre-saisons, c’est prendre un risque sur sa vie et celle des autres », a commenté le policier avant de porter son attention sur un nouveau véhicule.
Selon le Service de la sécurité publique, Rivière-du-Loup compte peu de délinquants en ce sens. « De ce que nous avons remarqué, la quasi-totalité du parc de véhicule de la ville est dotée de pneus d’hiver. Jusqu’à présent, aucun accident couvert par nos policiers n’a impliqué de voiture ne respectant pas la loi sur les pneus d’hiver », raconte l’agente en relation communautaire, Johanne Levasseur.
Bilan
Un total de 550 véhicules ont été vérifiés lors de la tenue de deux barrages. Ils étaient tous conformes. Les policiers en ont aussi profité pour s'attarder au respect du port de la ceinture de sécurité et de l'utilisation du téléphone cellulaire au volant. Encore là, aucun automobiliste n'a été pris en défaut.
Depuis l’entrée en vigueur de la loi fixant au 15 décembre la limite pour chausser son véhicule de pneus d’hiver, une seule voiture impliquée dans un accident circulait en pneus quatre-saisons. « Et ce n’était arrivé qu’à la première année où la loi était active », précise Mme Levasseur.
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