La météo fait des siennes au Canada en 2010
Quant aux conditions météorologiques, des phénomènes exceptionnels constants et irrépressibles ont causé des ravages partout sur la planète. Des milliers de personnes ont perdu la vie et des millions d’autres se sont retrouvées sans abri et sans travail.
Parmi les pires catastrophes météorologiques de cette année, on compte : la plus forte vague de chaleur depuis 1 000 ans et d’immenses feux de forêt en Russie; les pires inondations provoquées par la mousson de l’histoire du Pakistan; les glissements de terrain induits par la pluie et les pires inondations depuis des décennies en Chine; les graves sécheresses en Afrique subsaharienne et dans le bassin de l’Amazone; et le vêlage du plus gros iceberg depuis près de 50 ans au Groenland.
Étonnamment, tous ces événements météorologiques se sont produits au cours d’un seul mois!
Événements météorologiques marquants
C’est à Vancouver que s’est produit l’événement météorologique le plus marquant : le bon, le mauvais et le pire aux Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de 2010 à Vancouver. Après un début d’hiver prometteur, les choses se sont mises à mal tourner quand la température douce et pluvieuse a occupé le premier rang jusqu’aux cérémonies d’ouverture et pendant les trois premiers jours de compétition.
Heureusement, les conditions ont changé de même que l’ambiance, alors que les Canadiens savouraient la réussite des Jeux en dépit des conditions météorologiques initiales épouvantables.
Inondations et grandes marées
Au KRTB, on ne peut passer sous silence les grandes marées du début du mois de décembre, qui ont inondé les municipalités riveraines du fleuve St-Laurent, causant pour plusieurs milliers de dollars de dommages.
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Ailleurs au Canada
La province de Terre‑Neuve‑et‑Labrador mérite la deuxième place des événements météorologiques les plus marquants après avoir affronté la force effroyable de l’ouragan Igor. Dans une province où l’on a l’habitude des tempêtes, le puissant Igor a été le plus destructeur de l’histoire de Terre-Neuve.
Pour les producteurs agricoles canadiens, les conditions météorologiques de cette année auront été, selon les régions, les plus humides ou bien celles de la meilleure saison de végétation de tous les temps. Les agriculteurs et les grands éleveurs des Prairies ont connu des difficultés au cours d’un printemps et d’un été les plus humides jamais enregistrés, mais la température s’est avérée leur meilleure alliée quand le soleil chaud, sec et abondant de l’automne a contribué à sauver les récoltes qui s’annonçaient désastreuses.
Le mercure au Canada a été particulièrement élevé en 2010, et ce, pour la 14e année consécutive. En 63 ans de relevés météorologiques, l’année 2010 a été la plus chaude jamais enregistrée au Canada en raison d’une température plus douce tout au long de l’année. L’hiver et le printemps ont été les plus chauds jamais connus, l’été occupe le troisième rang de ceux les plus chauds et l’automne occupe le deuxième rang de ceux les plus chauds.
Parmi les autres évènements météorologiques marquants survenus en 2010 au Canada, mentionnons : de fréquents épisodes de temps violent au printemps et à l’été en Saskatchewan qui ont mené à des inondations exceptionnelles et à des pertes matérielles record; une énorme tempête en décembre qui a enterré sous la neige certaines régions de l’Ontario et inondé des parties du Québec et des provinces maritimes; des coups de vent violents en novembre qui ont balayé les environs du Manitoba et des Grands Lacs; et une brève tempête de grêle mais fort coûteuse qui s’est abattue sur Calgary.
Une année de contrastes
L’année 2010 a été, de plus, une année de contrastes. Il n’y a pratiquement pas eu d’hiver, puis on a connu un été mémorable. Heureusement, on n’a pas eu grand chose à rapporter au pays pendant la saison des incendies de forêt, à l’exception de la Colombie-Britannique, où quantité de précieux bois d’œuvre a brûlé au cours de l’une des années les plus coûteuses au chapitre de la lutte contre les incendies de forêt.
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