Le système de chauffage et la peinture donnent des maux de tête
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Sur place, les pompiers ont utilisé des capteurs « quatre-gaz » afin de s’assurer que les taux d’oxygène soient dans les normes et qu’il n’y ait pas de contaminants dans l’air. Rapidement, les lectures se sont avérées normales.
En fait, les malaises ressentis s’expliqueraient par deux facteurs différents qui, coïncidence, se sont produits au même moment. Selon le Service incendie, il s’agit de la relance d’une partie du système de chauffage et d’un déversement de peinture. Un mélange d'odeurs qui a fait croire qu'il pouvait s'agir de monoxyde de carbone.
« Le froid a fait en sorte que certains aérothermes qui n’avaient pas fonctionné depuis un certain temps sont entrés en fonction pour faire face aux températures très froides qui sévissent actuellement. En même temps, un contenant de peinture a été renversé par un client, de la peinture qui a été ramassée par le concierge. D’ailleurs, c’est de son local qu’émane l’odeur », explique le directeur du Service incendie, Éric Bérubé.
À noter qu’il n’y a eu aucune évacuation et que les clients ont eu accès au Zellers tout au long de l’opération de vérification. Ils ont eu l’occasion d’observer les pompiers, policiers et paramédics dans le cadre de leur travail. À 15 h 15, c’était le retour à la normale.
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