Attouchements sexuels: Guillaume Rioux comparaît
31 janvier 2011 |
15h39
« C’est émotif. Ce sont nos enfants, on a ça en mémoire. Alors d’être là, de voir l’accusé, ce n’est pas facile », explique l’une de ces mères. Son enfant fait partie des présumées victimes d’attouchements sexuels, qui auraient eu lieu dans une garderie de Sainte-Françoise.
« Mon enfant va bien, mais ce n’est pas un sujet que nous abordons souvent à la maison. Mais d’autres vont moins bien et c’est une tragédie. C’est pour ça que nous sommes toutes là quand il comparaît. Pour la justice, pour qu’il n’y ait pas de sentence bonbon », ajoute la mère de famille. Quant aux pères, absents, elle précise que certains craignent tout simplement de perdre leur sang-froid en présence de l’accusé.
Rappelons que l’accusé est le fils de la propriétaire de la garderie et demeurait à même la résidence abritant le service de garde en milieu familial. Les faits reprochés auraient été commis entre 2005 et 2010. L’enquête amorcée en février 2010 a mené à son arrestation le 30 avril dernier.
Ce dossier est sous le coup de deux ordonnances de non-publication du juge Martin Gagnon. Il nous est interdit de divulguer toute information sur la preuve, ainsi que tout renseignement qui permettrait d’identifier une victime ou l’un de ses parents. Les procédures devraient reprendre le 14 mars prochain.
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