Violent incendie à Saint-Antonin
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L'incident s'est produit dans une grange faisant office d'écurie et qui est située face au 1386, 1er rang, à Saint-Antonin. Dix chevaux et deux mules ont péri.
Le bâtiment abritait plusieurs animaux dont des chevaux. Selon les témoignages recueillis sur place, dix d'entre eux aurait péri dans le brasier, les autres étant sauvés in extremis.
Photo : François Drouin
Luce Bérubé a aperçu les flammes s'élevant de la grange. « Je revenais de chez ma nièce quand j’ai vu le feu. Je suis allée aider pour sortir les animaux. Un des chevaux a été brûlé au tour de l’œil, j’espère qu’il va bien. Il y en avait déjà quelques-uns dans le champ. Le propriétaire était à l’intérieur, il criait, son frère aussi était en dedans », raconte encore sous le coup de l’émotion Mme Bérubé.
Certaines des bêtes, complètement paniquées, ont refusé de sortir et ont donc péri brûlées. « Je lui ai demandé (au propriétaire) s’il restait des chevaux, il m’a dit oui, il y en a de brûlés. Il y avait des flammes, grosses, c’était épouvantable », ajoute Luce Bérubé. Rencontrée une trentaine de minutes plus tard, elle s’inquiétait encore du sort des bêtes.
Luce Bérubé n’a pas hésité à porter main forte et à aider le propriétaire à sortir quelques chevaux d’un véritable enfer de feu.
Photo : François Drouin
Le bâtiment qui appartient à Lucien Paradis est une perte totale. La grange abritait plusieurs animaux, comme des poules et des lapins, mais principalement des chevaux qui y étaient en pension. M. Paradis, qui a été décrit comme un passionné des chevaux, a été brûlé à une main en tentant d’évacuer les bêtes, mais a refusé tout soin médical.
À leur arrivée, les premiers pompiers étaient déjà confrontés à un embrasement général. Si les services incendie se sont rapidement rendus sur place, le directeur de la régie Kamloup, Yvan Rossignol, s’expliquait mal le délai d’appel. « Le feu était généralisé. Sans doute que les gens ont préféré sauver les bêtes plutôt que d’appeler la centrale d’appel 911 », a-t-il lancé en guise d’hypothèse.
Photo : François Drouin
Le bâtiment, vétuste et qui avait été rénové il y a une quinzaine d’années, n’a pas résisté longtemps. « Si nous avions été appelés plus rapidement, peut-être que nous aurions pu faire quelque chose. Mais en partant, la grange n’était pas en excellente condition », commente M. Rossignol. Au moment d’écrire ces lignes les causes de l’incendie ne sont toujours pas connues. « C’est pour ça que j’ai demandé à ce qu’on laisse le devant intact », a conclu le directeur incendie.
Dans le but d’écourter les opérations d’extinction, les pompiers ont fait appel à une pelle mécanique qui s’est chargée de mettre à terre le bâtiment qui ne pouvait plus être sauvé. Le feu qui faisait rage dans le foin aurait mis des jours à se consumer. Ainsi étendu, les pompiers peuvent intervenir et éteindre plus rapidement les flammes qui rongent le bâtiment.
Une pelle mécanique a été utilisée afin de mettre à terre les ruines fumantes de la grange. Une opération qui permettra aux pompiers d'éteindre plus rapidement le foin encore en feu.
Photo : François Drouin
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